[Anniversaires] Passé par les Girondins, Christian fête son anniversaire ce 23 Avril. Henri Arnaudeau aurait également fêté le sien
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’un ancien passé par le club des Girondins de Bordeaux : Christian Correa. Christian fête ses 50 ans ce 23 Avril. L’occasion de retracer son parcours au club. A noter que Henri Arnaudeau aurait également fêté son anniversaire.
Christian Correa

- Christian Correa, avant-centre, au club entre 2001 et 2002, 24 matchs et 4 buts
Attaquant très puissant, Christian déménageait les défenses. Venu pour épauler Pauleta et le soulager, il ne parvint pas à être le point de fixation attendu. Il n’était pas davantage un buteur régulier, se montrant particulièrement maladroit en Gironde. Mais à Bordeaux, ce fut surtout ses soirées sur le dance floor qui firent parler de lui…
Après avoir débuté dans les rues de Porto Alegre, Christian Correa Dionisio signa sa première licence dans le grand de sa ville natale, l’Internacional. Rapidement, il affola les défenses adverses. A 18 ans, un agent lui proposa de partir au Portugal pour réaliser une bonne affaire économique. Aussi, il endossa tour à tour les maillots du Maritimo Funchal en 1993, puis d’Estrela Amadora en 1994 et enfin de Farense en 1995.
Son passage dans ces clubs portugais ne fut guère une réussite. Après 3 mois d’essai infructueux au Havre AC et un premier passage raté au Camp des Loges, il retourna à 21 ans à l’Internacional où il se remit à marquer, au point d’obtenir sa première sélection en équipe nationale en 1997. En août 1998, il choisit de tenter à nouveau sa chance à l’étranger, au Paris SG.
Après une première saison réussie dans la Capitale, l’ancien joueur de Porto Alegre connut des mois difficiles en 2000-2001. Devenu persona non grata à Paris, l’attaquant brésilien répondit favorablement, en juillet 2001, aux avances bordelaises qui déboursèrent la somme de 80 MF (15,6 M€ actuels). Les Girondins pensaient être capables de le remettre sur des bons rails. Venu pour remplacer Laslandes parti à Sunderland, il devait soulager Pauleta qui espérait ne plus focaliser toute l’attention des défenseurs adverses.
Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Sanctionné après son retard au retour des vacances de Noël 2001-2002, il chercha une solution de sortie. Il fut dans un premier temps prêté au Palmeiras (Janvier-Juin 2002), à Galatasaray (2002-2003) et à Gremio (Juillet 2003-Janvier 2005). Il finit par partir libre au Japon.
Claude Bez a eu son flop en matière de transfert en recrutant Fernando Chalana… Jean-Louis Triaud a eu le sien en la personne du Brésilien Christian…
Un transfert record
80 MF soit 15,5 M€ actuels : le transfert de Christian du PSG à Bordeaux tranchait avec la politique extrêmement prudente menée par les Girondins durant la période M6.
Pour attirer le Brésilien en Gironde, les dirigeants bordelais auraient réussi à supplanter la concurrence de Liverpool ou la Fiorentina qui négociait avec le PSG un échange avec le Portugais Nuno Gomes.
Mais Christian ne voulait pas aller en Toscane pour des raisons familiales. Il poussa pour atterrir à Bordeaux qui devait vendre avant de pouvoir l’acheter. Une fois les départs de Laslandes (Sunderland) et de Ziani (Nantes) acquis, la transaction pouvait aboutir.
Henri Arnaudeau

- Henri Arnaudeau 23/04/1922-23/10/1987, ailier gauche, au club entre 1928 et 1948 puis entre 1953 et 1954, 256 matchs et 122 buts
Joueur à tout faire, Henri Arnaudeau était très polyvalent : ailier gauche ou droit, inter, milieu, avant-centre… Il était très adroit devant le but comme le prouve sa présence parmi les 10 meilleurs buteurs de l’histoire du Parc Lescure : 9ème avec 47 buts (comme Chamakh). Néanmoins, il aurait pu connaître une carrière encore plus brillante, avec davantage de détermination. En effet, les spécialistes lui reprochaient son lymphatisme.
Arrivé aux Girondins à l’âge de 6 ans, Henri Arnaudeau débuta avec l’équipe première en 1940 et fut très rapidement sélectionné en équipe de France durant cette époque noire pour le pays, sans réussir à convaincre.
Avec Bordeaux, il termina notamment meilleur buteur du championnat de D2 lors de la saison 1947-1948 (28 buts inscrits). Mais les supporters bordelais, tout en déplorant son irrégularité et sa non-combativité, s’extasiaient devant ses éclairs de génie. Mais en octobre 1948, l’enfant-chéri des Bordelais partit tenter sa chance dans la capitale, au Stade Français puis au RC Paris.
L’enfant prodigue retrouva la Gironde en décembre 1953 et se mit rapidement en lumière à quelques jours de Noël. Lors d’un déplacement à Reims, il prit la place dans les buts de Pierre Bernard, blessé et participa activement à la victoire du renouveau des Girondins. Celui qui fut amicalement surnommé “Riquet” termina sa carrière sur une belle troisième place en championnat, en 1954.
Avec 120 buts inscrits en seulement 173 matches, Henri Arnaudeau figure parmi les meilleurs réalisateurs sous le maillot des Girondins.
Premier international français des Girondins
A ses débuts au sein de l’élite, Henri Arnaudeau suscitait les louanges des observateurs qui lui prédisaient le plus bel avenir. Ainsi, le sélectionneur Gaston Barreau fit appel à lui en 1942 alors qu’il n’avait pas encore 20 ans.
Le 8 mars 1942, au Stade Vélodrome de Marseille, Henri Arnaudeau fêta sa première cape face à la Suisse. Mais il fut loin de convaincre, s’attirant les critiques acerbes des journalistes de l’époque. “Timoré à l’extrême“, “ce n’est pas un joueur pour l’équipe de France“, “une timidité de petite fille” pouvait-on lire après sa terne prestation.
Cela étant, il reste dans l’histoire des Girondins comme le premier international français. 58 autres joueurs l’imiteront. Il connaîtra 5 autres sélections en Bleu.



