[Anniversaires] Passés par les Girondins, Jean-François Daniel et Edouard Wojciak fêtent leurs anniversaires ce 14 Juin

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de deux anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Jean-François Daniel et Edouard Wojciak. Jean-François fête ses 61 ans et Edouard ses 83 ans ce 14 Juin. L’occasion de retracer leurs parcours au club.
Jean-François Daniel
- Jean-François Daniel, milieu défensif, au club entre 1992 et 1995, 76 matchs et 1 but
Milieu de terrain gaucher, Jean-François Daniel est un joueur sérieux, très mobile et volontaire. Formé dans un rôle offensif sur le côté gauche du milieu du terrain, il recula petit à petit et occupa durant ses années bordelaises un poste plus obscur de récupérateur.
Déniché à Roquebrune-Cap-Martin par Pierre Garonnaire, recruteur en chef du club forézien, Jean-François Daniel rejoignit le centre de formation de l’AS Saint-Etienne. Il y accomplit toutes ses classes avant de participer avec plusieurs autres jeunes joueurs (Ribar, Peycelon, Bellus,…) à faire remonter l’ASSE en Première division.
Ce fut un routard de la D1 qui débarqua en juillet 1992 à Bordeaux en provenance de l’AS Cannes, en compagnie de Guérit et de Zidane. En le recrutant, Rolland Courbis voulait disposer dans son effectif d’un joueur d’appoint d’expérience sur lequel il pourrait s’appuyer pour encadrer cette phase de reconstruction.
Il resta 3 saisons à Bordeaux et fut très utile. Souvent remplaçant, il il acceptait son sort mais était toujours très impliqué lorsqu’il sortait du banc.
Il signa en 1995 à Nice et se rapprocha de sa région d’origine. Mais il dut se résoudre à arrêter sa carrière à 31 ans à cause de crises de tétanie. Il fit malheureusement une dépression. Il devint éducateur sportif dans son village de Sospel.
L’Europe avec les Verts
Très doué pour le football, Jean-François Daniel fut recruté en 1981 par le très exigeant centre de formation de l’AS Saint-Etienne.
Dès l’âge de 18 ans, il fit ses premières apparitions sous le maillot vert aux côtés de partenaires prestigieux comme Janvion, Castaneda, Rep ou Larios. Il découvrit également la Coupe d’Europe, disputant 4 matches européens.
Edouard Wojciak
- Edouard Wojciak, ailier gauche, au club entre 1967 et 1973, 207 matchs et 45 buts
Attaquant au petit gabarit, Edouard Wojciak était un ailier très rapide (11 secondes au 100 mètres) qui faisait des ravages avec ses crochets. Il n’avait pas son pareil pour déborder dans son couloir et adresser des centres décisifs pour ses attaquants (Couécou, Jensen ou Ruiter). Mais il était également capable de marquer grâce à sa bonne frappe.
Originaire du bassin minier du Nord, né dans une famille nombreuse, Edouard Wojciak jouait en DH à Wallers quand il fut repéré par un recruteur du Toulouse FC lors d’un match amical. Il débuta avec les professionnels toulousains lors de la saison 1961-1962. Il resta jusqu’en 1967 dans la Ville Rose avant de rejoindre les Girondins de Bordeaux.
Sa première saison en Gironde fut d’excellente facture sur le plan individuel. Auteur de 14 buts en 45 matches, il fut le deuxième meilleur buteur girondin, derrière Didier Couécou. Son statut de titulaire fut en partie remis en question la saison suivante qui se solda néanmoins par une place de vice-champion de France.
Lors des années suivantes, Edouard Wojciak confirma son adresse devant le but mais ne parvint pas à installer solidement les Girondins dans le haut du classement. Une fracture de la jambe en décembre 1971 freina énormément sa carrière.
Et en 1973, après 10 buts marqués lors de sa dernière saison sous le maillot au Scapulaire, il retourna jouer dans son premier club professionnel, le Toulouse FC. Il termina sa carrière de joueur à l’US Cazères (D3).
Sur la banquette arrière d’une DS
Souvenirs parus dans So Foot (août 2022) : « Un recruteur m’a repéré et je suis parti faire un match amical, en lever de rideau de TFC-Botafogo avec Garrincha. Rien que ça. Richard (Boucher) qui l’avait au marquage, avait passé une sale soirée…, racontait-il à La Dépêche en 2017. Sinon, on avait rencontré Albi au Stadium. J’avais scoré d’une frappe de loin. à partir de là, mon premier contrat de non-sollicitation comme c’était l’usage à l’époque, je l’avais signé dans la voiture du président. Une DS noire avec chauffeur. Mon salaire correspondait à peu près à 3 Smic. Ce n’étaient pas les sommes d’aujourd’hui, mais quand on a 20 ans… » Une autre époque.