Steve Shamal : “Laissez les enfants kiffer. Ne pensez pas à ce qu’ils deviennent pros dès l’âge de 12 ans…”
Dans le Money Time Cast, l’attaquant passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, et qui est revenu cette saison en N2, Steve Shamal, a terminé cette émission par ce qui est “à la mode” ces dernières années, à savoir les parents qui poussent leurs enfants. Lui qui a été épaulé par sa mère, sait quelles bases il faut avoir pour être le plus sain possible.
« Aujourd’hui, on parle du projet Mbappé… Mais arrêtez, les parents, d’être comme ça avec vos enfants. La dernière fois, j’ai été à Martigues, on jouait au basket avec mon fils, et il y a un papa qui était derrière avec son téléphone, il regardait YouTube et il lui disait de faire telle chose comme ça, ou comme ça… Vous êtes dans le faux. Je n’ai eu que ma mère, mais elle ne m’a jamais forcé en rien. Elle me voyait sur le terrain, je prenais mon plaisir, je kiffais, et voilà. Il y a eu la suite, mais c’est comme ça, il faut arrêter de forcer les choses. Laissez les enfants kiffer. Ne pensez pas à ce qu’ils deviennent pros dès l’âge de 12 ans… Ça va venir tout seul si les enfants sont forts et s’ils font les bonnes choses. Et l’entourage, c’est trop important. Il faut avoir les bonnes personnes autour de ça, pas les poisons qui veulent juste manger sur vous… »
Et lui, à titre personnel ?
« Non, je n’ai pas eu de mauvaises aventures avec les personnes parce que j’ai fait le tri assez vite grâce à ma mère. Il y avait des gens un peu jaloux de moi. On a cru en nos rêves, on avait des qualités, mais on était humbles, on ne criait pas partout… Ma mère n’a pas vécu avec l’argent. Quand il y a de l’argent qui commence à venir, les entourages, il faut faire attention, parce que comme on vient d’en bas, on ne sait pas gérer cet argent. C’est moi qui ai charbonné sur le terrain, et si je veux aider, j’aide, mais qui je veux, parce que j’ai un bon cœur. J’ai toujours eu un bon entourage, même si j’ai eu quelques problèmes avec les agents, mais mon cercle de potes ça a toujours été le même, et ça n’a pas changé. C’est une réussite pour moi, et je suis content de ça. Ma famille, ma belle-famille, tout le monde est dans le bon sens, et tout le monde essaye de me tirer vers le haut ».