[Anniversaires] Passés par les Girondins, Rolland Courbis et Jean-Charles De Bono fêtent leurs anniversaires ce 12 Août

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de deux anciens passés par le club des Girondins de Bordeaux : Rolland Courbis et Jean-Charles De Bono. Rolland fête ses 72 ans et Jean-Charles ses 65 ans ce 12 Août. L’occasion de retracer leurs parcours.
Rolland Courbis
- Rolland Courbis, entraîneur, au club entre 1992 et 1994 puis entre 1996 et 1997, 136 matchs
Bon joueur de Première division (Marseille, Ajaccio, Olympiakos, Sochaux, Monaco, Toulon) à la forte personnalité, craint pour sa virilité, mais extrêmement intelligent dans le jeu, Rolland Courbis s’assit sur le banc de son dernier club professionnel, le SC Toulon en 1986. Durant 5 ans, il fit la pluie et le beau temps au sein du club varois endossant tour à tour la casquette d’entraîneur et/ou de manager général. Il y connut aussi des déboires extra-sportifs le conduisant en prison durant 3 mois.
En 1991, il décida de partir se faire oublier dans le club amateur marseillais de l’US Endoume. Ce fut là, en 3ème division, qu’Alain Afflelou, président des Girondins revenus en D1, vint le chercher en 1992, malgré les fortes réticences de l’autre président, Jean-Didier Lange. En deux saisons, il fit deux exercices remarquables ponctués à chaque fois par une 4ème place. Véritable chef de bande plus qu’entraîneur diplômé, il marquait son passage d’une empreinte indélébile. Avec lui aux manettes, les dirigeants bordelais n’avaient jamais à intervenir. Signant à chaque intersaison un contrat d’un an renouvelable, il quitta Bordeaux à la surprise générale pour des raisons notamment liées à ses problèmes judiciaires. Sa brève envie de retourner dans son Sud, à Nice, en 1993, fut également ressentie comme un camouflet par le président Afflelou, avec qui il ne partageait plus grand chose. Alors il remonta la Garonne et signa au Toulouse FC.
Mais son histoire sur le banc bordelais n’était pas achevé. Après une saison d’inactivité, il retrouva les Girondins en juin 1996, quelques semaines après avoir été victime d’une tentative d’assassinat à Hyères, lors d’un règlement de comptes au cours duquel il reçut deux balles dans le dos.
Il répondit favorablement à l’appel du nouveau président Triaud et à sa stratégie de recruter un nombre important de joueurs afin de renouveler l’effectif. Conscient qu’il devait être plus présent au club, il voyagea moins souvent que lors de son premier passage vers la Côte. Son retour se solda par une nouvelle 4ème place et une finale de la Coupe de la Ligue en 1997, une équipe emmenée par Jean-Pierre Papin, Ibrahim Ba et Johan Micoud.
Au terme de cette belle saison, il hésita longuement avant de répondre favorablement à l’appel de l’Olympique de Marseille, le club de sa ville natale, et à la superbe offre salariale de Robert Louis-Dreyfus.
Au regard des deux passages du Provençal à Bordeaux, il n’est pas hasardeux de conclure qu’à chaque fois qu’il quittait les Girondins, une crise ne tardait pas à exploser. Fort de ce passé, à plusieurs reprises, son nom a été évoqué pour un retour en Gironde, mais sans se réaliser…
Jean-Charles De Bono
- Jean-Charles De Bono, milieu défensif, au club entre 1985 et 1987, 8 matchs
Milieu défensif plutôt à l’aise dans le couloir droit, Jean-Charles De Bono pouvait également évoluer dans l’axe.
Né en Algérie, Jean-Charles De Bono grandit à Marseille, ville dans laquelle ses parents décidèrent de s’installer. Il fit ses premiers pas de footballeur dès l’âge de 8 ans, dans le club de quartier, aux Cheminots de la Grande-Bastide. En 1975, il se fit remarquer par l’OM et intégra le centre de formation du club provençal.
Finaliste de la Coupe de France Cadets en 1976, il remporta la Coupe Gambardella en 1979. Pilier de l’équipe réserve, il devint membre de la fameuse équipe des Minots qui participa au sauvetage de l’Olympique de Marseille. En effet, en avril 1981, l’équipe réserve remplaça lors des 7 dernières journées du championnat de D2 les professionnels victimes d’un licenciement économique et évita une relégation en D3. Il figura par la suite dans l’équipe qui fit remonter Marseille en D1 en 1984.
Il ne parvint pas à se faire une place au soleil à Marseille et signa en 1985 aux Girondins, en même temps que son coéquipier Marc Pascal. Arrivé dans une équipe championne de France, il n’eut pas plus de temps de jeu.
La seconde saison, il fut même relégué en équipe réserve. Il quitta alors les Girondins pour Bastia, puis revint terminer sa carrière dans les rangs amateurs de l’US Endoume.