Patrick Triaud (Président Angoulême) : “C’est chouette, mais c’est triste. Angoulême est classé avec les Girondins de Bordeaux et Bayonne, 2ème club de Nouvelle Aquitaine. Ce n’est pas normal”

En conférence de presse, Patrick Triaud, Président d’Angoulême, s’est exprimé sur les clubs de football de haut niveau en Nouvelle Aquitaine qui disparaissent ces dernières saisons…
« Cela fait 18 ans que je suis là, et quand on reçoit des joueurs, on leur dit les choses. On n’a jamais eu un retard de paiement. Quand on dit quelque chose, c’est qu’on est sûrs de le tenir, même si ce n’est pas toujours facile. Aujourd’hui, on est plutôt dans une catégorie, jugée par tout l’extérieur et nos joueurs, d’un club très sérieux. On gère. L’année dernière, quand Bergerac est parti, j’avais dit dans le club que ce sera une saison extrêmement compliquée pour eux. Ils perdaient leur leader de l’époque, Monsieur Fauvel, et je disais que ça serait dur de prendre la suite. On sait ce que c’est, quand on est président, comment on s’engage, comment on s’investit… On a vu l’épisode Libourne avant où j’avais dit au mois de septembre qu’ils ne finiraient pas l’année… On le sent, quand on est dans le milieu depuis un petit moment, qu’il y a des choses à ne pas faire ».
Et donc Niort, ou encore les Girondins de Bordeaux…
« Et puis, il y a encore des pratiques dans le football qui sont très moyennes. C’est comme ça en général. Ce n’est pax rigolo quand on perd Niort et Bordeaux en locomotives… Nous, cette année, ça va vraiment nous intéresser parce qu’ici il y aura peut-être 2000, 3000, 4000 personnes, et peut-être que s’ils font un début de saison, qu’il y aura entre 10000 et 15000 personnes à Bordeaux… C’est chouette, mais c’est triste. Aujourd’hui, Angoulême est classé avec les Girondins de Bordeaux et Bayonne, deuxième club de Nouvelle Aquitaine. Ce n’est pas normal, voilà. Ce sera peut-être normal un jour si on monte en National, mais là, non. Ce qui se passe dans le football aujourd’hui m’agace. Quand on voit, quand on appelle les joueurs, ce qui se passe derrière la caméra, il y a encore des pratiques qui ne sont pas belles, où les joueurs peuvent en payer les conséquences. Mais il y a quand même un effort de fait de la part de la FFF et de la DNCG pour raffermir un peu la solidité des clubs. Les décisions qui ont été prises cette année vont dans ce sens-là ».