Yannick Stopyra : “Ce n’était pas mon choix. On a appris par les réseaux que le centre fermait. L’ancien DG n’a pas eu le courage de venir nous voir pour nous dire que c’était fini”
En début de semaine nous vous évoquions l’annonce passée par l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux entre 1988 et 1990, Yannick Stopyra. Il était revenu au club en 2012 pour devenir responsable de recrutement du centre de formation jusqu’en 2024, année de son départ avec les soucis qu’on eu les Girondins et notamment la fermeture du centre de formation… Pendant des années il a déniché des jeunes joueurs aux 4 coins de la France, pour intégrer la formation du FCGB.
D’ailleurs, Yannick Stopyra pèse indirectement dans la balance des Marine et Blanc. En effet, selon le CIES, le site de l’Observatoire du football, l’apport du centre de Bordeaux entre indemnités et transferts représente « 135 millions d’euros en dix ans, dont 85 sur les cinq dernières années ». Tel est son bilan selon le journal Le Parisien. Le quotidien a même pris des nouvelles du “dénicheur de talents”, qui aimerai reprendre du service.
« Ma démarche n’est pas pécuniaire. Je me propose d’aller voir des joueurs, rédiger des rapports, transmettre mon vécu et faire profiter un club de mon expertise. Mon domaine est et demeure la préformation. J’ai l’œil pour ça. […] Je n’ai pas décidé d’arrêter. Je n’ai pas fini. Je ne veux même pas être salarié d’un club. Comme auto-entrepreneur, je facturerai mes kilomètres et c’est tout. J’ai besoin de retrouver les stades, l’ambiance. Dans ma tête, ce n’est pas terminé. Je ressens un manque de contact avec les joueurs, les clubs. Ma femme est toujours en activité. Mentalement, je ne me vois pas rester à la maison à tourner en rond. Le foot reste ma passion. Il y aura une autre suite, à moi de choisir »
Il est également revenu sur ce triste épisode de la fermeture du centre, lui qui a vu tant de détresse pendant cette période sombre…
« Gérard Lopez a décidé un jour que des gens allaient arrêter de travailler. Ce n’était pas mon choix. On a appris par les réseaux que le centre fermait. L’ancien DG n’a pas eu le courage de venir nous voir pour nous dire que c’était fini. On a vu des enfants pleurer, des parents désespérés. Certains n’ont pas retrouvé d’école. C’est ça qui fait le plus mal. Ça me fait mal au cœur de voir où en sont les Girondins. On a piétiné cette institution. J’en veux à des hommes venus seulement pour l’argent. »
Pour rappel, son annonce sur son profil LinkedIn.
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