Alain Giresse : “Ce qui était pratiqué, ce n’était pas glorieux malheureusement, et aujourd’hui ça ne pourrait pas exister, heureusement”

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    Sur Altis FM, l’ancien meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, Alain Giresse, a confirmé qu’il avait eu peu de blessures lors de sa carrière de joueur.

    « Quand on parle de grande blessure, c’est quand on est arrêté pendant des mois, et qu’on subit éventuellement une intervention chirurgicale. Je n’ai pas eu tout ça. J’ai eu des claquages, des entorses, une cheville, mais c’était quelque chose qui m’a arrêté au maximum un mois, un mois et demi allez, mais pas quelque chose comme les croisés où vous êtes 7 ou 8 mois à l’arrêt ».

    Quelle est la raison de ce faible nombre de blessures ?

    « Bien sûr que l’hygiène de vie est importante, notamment pour tout ce qui est musculaire. La blessure musculaire n’est pas provoquée, elle se fait toute seule. Par contre, après, sur tout ce qui est osseux, comme une fracture, c’est que vous subissez une agression. J’ai juste eu une fissure du péroné mais qui m’a arrêté environ deux mois. Cela n’a pas nécessité d’opération, et ce n’est pas un os ‘porteur’, donc ce n’était pas aussi grave qu’une fracture du tibia par exemple […] Oui, pourtant, le foot était assez rugueux. Quand vous reprenez les images des anciens matches, vous mettez aujourd’hui la VAR, l’arbitre sortirait quatre ou cinq joueurs… Ce qui était pratiqué, ce n’était pas glorieux malheureusement, et aujourd’hui ça ne pourrait pas exister, heureusement. Il y avait de l’intimidation physique, oui, il y avait des endroits où il n’était pas facile de s’en sortir (sourire) ».

    Retranscription Girondins4Ever