Anthony Castera : “C’est un peu ce que sont en train de vivre les clubs comme Cannes, les Girondins…”

    Dans le « Media National », l’ancien attaquant de la réserve des Girondins de Bordeaux désormais à Angoulême, Anthony Castera, s’est remémoré les manières qu’il existe pour monter d’une division, et le fait que la pression ou la médiatisation jouaient un rôle important. Forcément, cela lui fait penser au Club au Scapulaire cette saison. Pour vivre heureux, vivons cachés ?

    « Ce qui est le plus dur pour jouer une montée ? Après, moi, j’ai joué deux styles de montées différentes, quand on est monté de National 3 à National 2 avec Libourne en premier. Ce n’était vraiment pas évident, on avait vraiment sur le papier une grosse équipe en N3, qui était déjà prête pour la N2. Donc sur le terrain, les gens pensaient que ça allait glisser tout seul, sauf qu’en fait on était attendus tous les week-ends, et c’était une guerre… C’est un peu ce que sont en train de vivre les clubs comme Cannes, les Girondins… En fait, vu que ce sont des projets annoncés dès le début de saison, voilà, il faut que ça monte… C’est ce qui est dit. En fait, tous les clubs nous attendent comme ça. Quand on était en N2 avec Libourne, on s’est dit qu’on allait jouer le maintien en début de saison, mais quand on a commencé à avoir des résultats on a commencé à croire à la montée. Je pense que les clubs nous attendaient moins, c’est ce qui a fait qu’on a eu un peu plus de facilités à faire de très bons résultats. On n’était pas vraiment attendus. Il y a donc une montée où on est attendus et où ce n’est pas facile, et à l’inverse quand on était outsiders personne ne nous calculait, personne n’aurait mis une pièce sur nous. Au final, on a fait notre saison, même si ça s’est fini un peu à l’envers ».

    Retranscription Girondins4Ever