Benoit Trémoulinas : “Le fait d’être en bonne santé atténue un peu cette fin de carrière un peu tronquée, que je n’ai pas maitrisée”

Pour « 1000% », l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Benoit Trémoulinas, a expliqué aux footballeurs d’aujourd’hui qu’il fallait à un moment donné dire stop aux infiltrations, même s’il y avait la pression des clubs derrière.
« Le conseil c’est d’imposer ses choix, comme sauter un ou deux entrainements, avoir une charge de travail moins importante… J’aurais dû dire que je ne pouvais pas jouer, voilà ce que j’aurais dû faire. Mais ce qui est sûr c’est qu’à l’époque je n’avais absolument pas le recul nécessaire sur ce qui est bon ou non pour mon corps, par manque d’informations. Il aurait mieux valu imposer ses choix, prendre un ou deux mois de repos, pour ensuite être opérationnel. Moi, j’ai poussé, poussé, et au bout d’un moment ça a lâché, tout simplement ».
Heureusement, après des mois de soins, l’ancien latéral gauche bordelais est aujourd’hui en bonne santé.
« Ça atténue un peu cette fin de carrière un peu tronquée. Je ne vais pas mentir, ça a été dur… Surtout parce qu’en fait, je n’ai pas maitrisé ma fin de carrière. Ça c’est dur. Lorsqu’on se dit ‘c’est bon, j’ai 30 ans, je me fais opérer, dans trois mois je suis sur le terrain et on repart’, ça n’a pas été du tout ça… Ça a été des années de galère, trois opérations, beaucoup d’argent dépensé aussi car je n’étais plus sous contrat avec un club… C’était beaucoup de sacrifices et au final je n’ai pas réussi à revenir. Mais malgré tout, grâce cette troisième opération et ce chirurgien que j’ai rencontré à Libourne, aujourd’hui je peux jouer avec mes enfants, je peux faire deux trois séances de padel par semaine, je peux aller courir, je peux arriver à faire des matches caritatifs de football sans avoir de douleur… Aujourd’hui, oui, je suis heureux comme ça ».