Gernot Rohr : “C’est quand même formidable d’avoir un tel public. Il faut remonter, il faut redonner l’espoir à tout ce peuple”

    Sur Liberté FM, l’ancien joueur et entraineur des Girondins de Bordeaux, Gernot Rohr, a confié son plaisir de revenir en Dordogne pour donner le coup d’envoi de Boulazac-Bordeaux en Coupe de France.

    « Cela fait plaisir de venir ici, car j’ai toujours aimé cette campagne du Périgord. La Dordogne, c’est de bons souvenirs également, parce que j’y ai des amis, aussi à Bergerac qui n’est pas loin. Du coup, ça tombait bien, j’ai été invité pour donner le coup d’envoi, et c’est un plaisir de faire ça. J’ai rencontré des gens qui ont fait des stages à Cap Girondins, le délégué du match, il y a de ça 40 ans. C’est vraiment un plaisir d’avoir retrouvé tous ces gens dans de bonnes conditions, car le terrain était beau et le stade a été rénové. Il me semble avoir fait ici à match amical avec les Girondins il y a des années. C’était des bons souvenirs, dans cette région ».

    Puis il évoqua la situation actuelle du Club au Scapulaire, qui évolue en National 2.

    « C’est une grande tristesse, mais maintenant il faut regarder devant, et il faut remonter. Cette année, je crois que l’équipe est un peu meilleure techniquement. Il faut absolument remonter pour donner la foi aux supporters qui sont très fidèles, qui viennent de partout de la région du Sud-Ouest. Quand je vois la moyenne de spectateurs au stade qui est de 11000 personnes par match à Bordeaux, c’est quand même formidable d’avoir un tel public, un tel soutien. Ils étaient encore là à Périgueux, j’en ai vu à l’entrée du stade. Il faut remonter, il faut redonner l’espoir à tout ce peuple. Il faut que le staff, les dirigeants, les joueurs, soient conscients de la responsabilité que c’est de porter ce maillot. Il faut faire honneur à ce maillot-là. Il faut remonter cette année, c’est important, c’est une priorité »

    Mais il sera toujours supporter des Girondins, quoi qu’il arrive.

    « Mon cœur est toujours bordelais. Je suis arrivé ici en 77, cela fait 50 ans bientôt. J’ai choisi de garder mon pied à terre dans la région sur le Bassin. C’est mon port d’attache. Quelles que soient les destinations après, j’ai toujours gardé Lège-Cap Ferret comme port d’attache. Je suis resté dans cette région, mes enfants sont nés ici, voilà… Le Sud-Ouest, pour moi, c’est devenu ma nouvelle patrie ».

    Retranscription Girondins4Ever