Jean-Christophe Thouvenel : “J’ai été heureux d’être un mercenaire de Claude Bez. Je suis heureux d’avoir rempli ma mission”

    ( Photo by Serge Philippot / Onze / Icon Sport ) – Photo by Icon Sport

    Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien latéral des Girondins de Bordeaux, Jean-Christophe Thouvenel, s’est exprimé sur son meilleur souvenir au FCGB. Au final, l’ex-défenseur se définit, au départ, comme un mercenaire, mais sur le “bon côté” de la fonction.

    « C’est l’ensemble. Je n’ai pas un souvenir particulier… On parle souvent des mercenaires, et cela a une connotation négative. C’est zéro un mercenaire, enfin c’est triste d’être mercenaire. Il y a beaucoup de joueurs qui parlent de leur club, enfin soi-disant de ‘leur’ club… Moi, je ne le vois pas comme ça. Je pense que j’ai été un mercenaire, mais un vrai mercenaire, celui à qui on confie une mission, et qui remplit sa mission. On te paye, tu es là, une fois que tu as accepté, le deal est fait, tu peux compter sur moi, je serai là. J’aime beaucoup Bordeaux, ça reste le club où j’ai joué le plus longtemps, et si j’y ai joué le plus longtemps, ça a quand même une signification. Cela veut dire que je m’y sentais bien, j’y étais respecté, on était respectables, on a eu des résultats, les dirigeants correspondaient parfaitement bien à ce que j’imagine ce que doit être un dirigeant d’une grosse entreprise, et je pense à Claude Bez. J’ai été heureux d’être un mercenaire de Claude Bez, de Didier Couécou, dans une période donnée de la vie du club, et je suis heureux d’avoir rempli ma mission. J’ai été payé pour, je l’ai acceptée. J’aurais pu partir sans problème, mais je n’ai jamais voulu parti parce que dans ce club-là, le Président respectait ses employés, et les gens qu’il embauchait. Tous ceux qui disent ‘c’est mon club de cœur, j’aurais dû ci’, je comprends. Ça existe. Des gens comme moi, ça existe aussi, sauf que moi je suis resté à Bordeaux, je ne suis pas parti dans un autre club. Ailleurs, tout le monde a dit ‘quel professionnel’, mais j’étais payé pour ça. Je suis un professionnel. Je ne vais pas rajouter que j’aime ou que je n’aime pas… ».

    Puis, voyant que finalement le qualificatif de ‘mercenaire’ ne lui collait pas totalement à la peau, il rectifia.

    « Je reconnais que ce n’est peut-être pas le terme. Le bon terme, c’est professionnel ».

    Retranscription Girondins4Ever