Pour “Media National”, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Jérémy Grain, a évoqué sa relation avec Bruno Irles, et le fait qu’il ne l’a que très peu fait jouer avec le FCGB la saison dernière, malgré de belles performances en N3.

« De toute façon, ce n’est pas nous qui décidons. Ta carrière, c’est le coach qui la fait, s’il a décidé de ne pas te faire jouer, tu ne joueras pas. Tu es obligé de subir. Et c’est un peu ça dans ce monde-là qui commence vraiment à me dépasser. Je suis juste, je sais m’analyser, quand je suis bon ou non. Pour moi, tu es bon, tu joues, et si tu n’es pas bon, tu ne joues pas, c’est aussi simple que ça. Avec le groupe qu’on avait et la qualité de l’effectif qu’on avait, ce n’est pas possible que le club ne soit pas monté. Pour moi, ce n’était pas les meilleurs qui jouaient. Je ne me mets pas forcément dans l’équipe, mais on avait un groupe avec tellement de bons joueurs, qu’il faisait n’importe quelle composition, elle aurait remporté le championnat ».

Mais, a t-il quand même essayé de parler à Bruno Irles, pour comprendre ?

« Non, parce qu’il n’est pas dans le dialogue dans le vestiaire, il n’aime pas ça, il n’est pas au contact des joueurs entre guillemets. Il se sert de deux ou trois joueurs grand max, il n’a pas trop de discussions, encore moins avec les joueurs qu’il n’a pas recruté. On était vraiment dans une catégorie à part où les joueurs qu’il n’a pas recrutés, il ne voulait pas trop en entendre parler entre guillemets. Encore à l’heure actuelle, je ne sais même pas… Ce sont des gens qui sont dans les bureaux, bien placés auprès de Gérard Lopez, qui m’ont dit que le coach n’aimait pas mon profil. Mais c’était au moment où le club en avait le plus besoin, qu’il venait de faire cinq défaites d’affilée, et moi j’étais en pleine bourre en N3. C’est là que j’ai compris que je n’allais plus jamais jouer. C’est frustrant, je reste sur ma faim. Je sais que j’aurais été capable d’apporter quelque chose à cette équipe. Je suis quelqu’un qui ne va pas faire 50000 dribbles, mais plutôt de belles passes. Avec Andy Carroll, je me serais régalé. Sans aucune prétention, je pense que j’aurais pu lui faire marquer pas mal de buts. Mais c’est des choix. Je n’avais qu’une seule envie c’était de monter sur le terrain et jouer, mais je ne pouvais pas ».

Retranscription Girondins4Ever