Bruno Irles évoque les propos mensongers qu’aurait tenu Wilfrid Rastoll envers l’arbitre du match contre Mazères Uros Rontignon et qui lui ont valu 12 mois de suspension. Le club des Girondins va faire appel !
A la fin de la rencontre entre Le Puy et les Girondins de Bordeaux comptant pour les 1/32èmes de finale de la Coupe de France, Bruno Irles, entraîneur bordelais, est revenu sur ce match devant le micro de ForEver. Il a notamment évoqué les décisions arbitrales trop sévères et qui ont des conséquences sur la suite du championnat avec les expulsions d’Etonde et El Hajjam. Mais il en a également profité pour dire que les propos tenus par Wilfrid Rastoll son adjoint qui a pris 12 mois de suspension dont neuf fermes, étaient mensongers. Le club va faire appel de cette décision.
Il avait été convoqué et jugé pour les propos suivants, selon le site FootAmateur, envers l’arbitre de la rencontre :
« T’es une m*rde, t’es n*l, t’es une mauv*ette, tap*tte, viens je t’attends ! »
La commission a donc rendu son verdict au motif suivant :
« Récidive d’avertissements comportement intimidant, injurieux, blessant, excessif /déplacé envers officiel au cours de la rencontre ».
“Ce n’est pas la première fois. J’ai mon adjoint (Wilfrid Rastoll) qui a pris récemment en première décision, neuf mois de suspension et trois mois avec sursis. Je suis à côté de l’adjoint donc s’il y en a bien un qui écoute… J’ai l’honnêteté et je sais ce qu’a dit mon adjoint. Je ne me permettrais pas de faire une attestation sur l’honneur avec des propos mensongers. Je peux comprendre que l’arbitre n’entende pas tout, mais ça fait beaucoup… Ça fait beaucoup. Si le club compte faire appel ? Oui le club va faire appel, il va juste expliquer. Nous on l’a déjà fait en première décision. Encore une fois si je me bats, comme ce soir, c’est simplement pour mon championnat. S’il y a un attentat et que le défenseur sort blessé, jamais de la vie je viens vous réclamer quoi que ce soit, ou je vais réclamer auprès de l’arbitre quoi que ce soit. J’aime que les choses soient justes, mais justes dans les deux sens. Wilfrid aurait tenu des propos homophobes ou menaçants, je ne viendrais même pas et je serais le premier à lui dire que c’est inconcevable et que neuf mois c’est même bien gentil. C’est faux ! Donc sur ces deux points-là j’aime que les choses soient justes, soient dites. Je tiens à le dire et le club est derrière moi pour faire appel de cette décision.”
Retranscription Girondins4Ever
