Pour « Au cœur du jeu », l’ancien latéral bordelais, Jacques Ekomié, s’est remémoré sa seconde saison en pro avec les Girondins de Bordeaux, qui est également la seconde et dernière saison du FCGB en Ligue 2.

« On avait un staff vraiment proche de nous, un coach David Guion qui s’occupait vraiment de l’équipe, mais aussi Denis Zanko qui était l’adjoint. Lui, c’était comme un père pour nous. Il nous donnait beaucoup de conseils, on faisait des entretiens. On en ressortait toujours motivés parce qu’il y avait beaucoup de choses positives, pour nous mettre en confiance. Je sentais la confiance des coaches, du club. J’étais blessé au genou, et le directeur sportif parlait déjà de prolongation pour moi. A ce moment-là, je pense que le club a une vision de ce qu’il peut faire de moi et ce que je peux devenir. La chance que j’ai eue, c’est que j’ai gardé mon sérieux et ma discipline même quand je ne jouais pas ».

C’est pour cela que son temps de jeu a évolué au cours de la deuxième saison.

« Dès la préparation, le coach me dit que Vital doit guérir de son tendon, et que je vais commencer la saison. Je ressens la confiance, et effectivement l’été je prolonge mon contrat. Individuellement, ça se passe plutôt bien, mais collectivement les résultats ne suivent pas. Bordeaux, c’est un club super exigeant, et c’est normal, parce que c’est un club historique. Il y a une exigence autour du club, de la part des médias, des supporters, de la direction. Forcément, on est dans une spirale négative, et j’apprends énormément à gérer la frustration, la critique, quand on est moins bons, quand on a des coups de mou. Cette saison-là, c’est celle où j’ai le plus appris dans ma carrière ».

Retranscription Girondins4Ever