Michaël Ciani : “Finalement, Laurent Blanc quelques semaines après m’appelle avec un discours beaucoup plus convaincant et rassurant que Didier Deschamps”
Pour « Valyu media », l’ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux, Michaël Ciani, s’est remémoré sa signature au FCGB.
« Il me restait un an de contrat avec Lorient, j’avais senti que j’avais franchi un cap et j’avais le jeu qui correspondait beaucoup à la Premier League. J’avais envie d’intégrer un club anglais, et j’avais quelques échanges. Durant cet été 2009, j’ai Marseille et Didier Deschamps qui m’appellent. Ils étaient intéressés et étaient en pourparlers avec Souleymane Diawara. C’était entre lui et moi parce que le profil correspondait à ce qu’il voulait. Finalement, Laurent Blanc quelques semaines après m’appelle avec un discours beaucoup plus convaincant et rassurant. Et c’était le Bordeaux Champion de France, donc le meilleur club de France, avec une équipe… Je suis arrivé là-bas, les joueurs étaient sur un nuage, on gagnait les matches avec une facilité… Il y avait une intensité dans les entrainements… En fait, j’ai vu, en passant de Lorient à Bordeaux, le gap… Il y avait une différence de niveau. Au niveau du travail, de l’intensité, des infrastructures… De tout en fait, du passe un step qui fait d’énormes différences ».
Puis, l’ancien défenseur bordelais expliqua ce que Laurent Blanc lui amèna.
« J’ai beaucoup changé de coaches pendant ma carrière, mais d’avoir des coaches impactants comme ça, qui t’orientent vers d’autres choses… Un footballeur ne cesse d’apprendre, peu importe l’âge. Tout dépend de l’entraineur en fait, de l’implication qu’il a. Il m’a apporté cette capacité à être calme avec le ballon, ainsi que le fait d’apporter la supériorité numérique. Je ne faisais pas ça avec Christian Gourcuff parce que ce n’était pas ça qui était demandé. Mais intégrer un club comme Bordeaux, c’est intégrer un club qui a le ballon, avec 70% de possession de balle. Il me demandait de prendre le ballon et d’apporter la supériorité au milieu de terrain, de jouer comme une sentinelle. Cette assurance avec le ballon au pied, malgré le pressing et la pression, c’est ce qu’il m’a appris ».


