Sur Unifoot TV, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Nicolas Maurice-Belay, s’est exprimé sur son passage à Clairefontaine plus jeune, expliquant que ce qui lui avait permis de sortir du lots était ses qualités fortes.

« Si je prends mon cas, je pense que je réussis parce que mes qualités fortes son visibles. Le dribble, le un contre un. Je n’ai pas besoin de faire un une-deux, si je peux aller en un contre un, j’y vais, et c’est une force en fait. Créteil m’a tout donné, j’ai pu m’exprimer dans mon dribble à l’intérieur d’un cadre très fort. Quand tu es petit et que tu fais beaucoup de gros tournois… Dès l’âge de 10-11 ans, j’avais déjà fait pratiquement toute la France, donc j’arrive avec une expérience pour mon âge, où aller faire des gros tournois contre des gros clubs, je l’ai déjà fait plusieurs fois. Tu rentres avec des bagages différents que d’autres, tu sais gérer des pressions… On gagnait beaucoup de tournois, donc j’ai fait beaucoup de finales. Quand tu es dans le haut niveau de ta catégorie d’âge, en fait, tu es équipé ».

Puis, il poursuit.

« Clairefontaine t’équipe au niveau technico-tactique. En pro, tu comprends la logique et comment raisonner, sauf qu’à un moment donné, dans ton parcours qui t’amène à ton objectif, tu es obligé de faire cette passation individuelle que ton poste réclame. Pour moi, c’était le dribble. A un moment donné, tu dois te démarquer. Avant, pour avoir un contrat pro, c’était hyper compliqué. Sur 20, tu n’en avais peut-être que 2 qui passaient… Donc la question c’est comment tu te démarques pour faire partie des deux. Clairefontaine t’équipe énormément sur la réflexion sur le football, mais c’est ta personnalité et ton égoïsme qui doit prendre le dessus pour que tu te démarques. Souvent, on prend le cas de Mbappé et de son égoïsme, mais c’est ça qui a fait en sorte qu’il est ce qu’il est. Si à un moment donné il était plus passeur que buteur, on aurait joué l’histoire de la stat… ».

Retranscription Girondins4Ever