Sur Unifoot TV, l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, Nicolas Maurice-Belay, s’est exprimé sur les stages qu’il organise à la demande. Des stages de perfectionnement où son « but, c’est de remettre la passion et les raisons qui nous amènent à aider ce sport ».

 « J’ai commencé à faire mes stages de perfectionnement car au départ, j’ai commencé à passer mes diplômes d’entraineur. J’ai passé mon BEF, et ça ne s’était pas bien passé dans le monde amateur, donc je m’étais retiré, et je regardais beaucoup ce que faisaient mes enfants. L’approche technico-tactique, à l’école de foot, c’était quelque chose où je sentais que je pouvais apporter quelque chose. Je pars du principe que tout le monde a du potentiel, sauf qu’il y a des clés pour toucher un gamin. Il y a des gamins où tu pouvais penser qu’ils sont nuls, mais trois ou quatre ans plus tard ça devient une flèche, parce qu’à un moment donné il a rencontré la bonne personne. Dans mes stages, on cherche surtout à développer tout ce qu’on aime en général : le QI football, la technique. Quand tu n’es pas dans un bon jour au foot, le contrôle-passe il n’y a pas mieux que pour t’aider à tes remettre avec tes coéquipiers, etc. Je trouve que dans le foot de maintenant, tu as beaucoup de gamins qui ne connaissent pas leurs qualités, même à 15-16 ans, qui ne savent pas comment jongler. Des trucs bêtes. Parce que maintenant, il y a des trucs des années 90-2000 qu’on a banni dans le foot. Par exemple, tu fais moins de 15-15 ou de 30-30, parce qu’on te dit qu’il faut tout faire avec le ballon. Bah non… Joue contre le PSG, tu ne touches pas la balle deux minutes dans un match. D’avoir retiré le jongle, je trouve que c’est une erreur, parce que c’est une maitrise du ballon, qu’on le veuille ou non. Mes stages ont pour but d’essayer d’apporter ce que m’a apporté le monde pro, et surtout ce que m’a apporté l’école de foot, Créteil, Clairefontaine et Monaco ».

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