Marion Darcourt : “On retrouve l’aspect familial que le club avait perdu. C’est un nouveau départ”

    Crédit Photo Daniel Audet

    Les Girondins de Bordeaux avancent pas à pas dans leur reconstruction. La déception de la non-montée en National la saison dernière semble résorbée, ou du moins oubliée ces derniers temps. L’équipe vit bien et reste sur une très bonne dynamique sur le plan sportif. Les hommes de Bruno Irles pointent le bout de leur nez dans les premières places du championnat et commencent de nouveau à caresser l’espoir de prendre la place de leader. En cas de victoire ce samedi contre Saint-Colomban Locminé, et de résultats positifs, ça pourrait être le cas.

    En coulisse aussi ça va un peu mieux. Le quotidien Sud Ouest nous rappelle que le club a survécu après ses différents passages devant la DNCG et les tribunaux. Le plan de continuation a été validé et le FCGB peut commencer à reconstruire également hors des terrains. S’ils étaient 160 salariés lors de la reprise par les américains, sans compter le secteur sportif, ils ne sont plus que 8 à ce jour. Un véritable coup de massue pour de nombreuses personnes qui ont dû quitter leurs postes, leurs emplois mais aussi une partie de leur vie. Parmi les rescapés, Marion Darcourt, responsable billetterie et e-commerce, s’est exprimée dans le journal.

    « À titre personnel, le choix de rester n’a pas été difficile à prendre : j’adore mon boulot, j’adore le club et professionnellement, le poste proposé m’ouvrait de belles perspectives en augmentant mon périmètre. Mais humainement, le départ des collaborateurs a été un déchirement. Le lundi, on était 100 dans les bureaux ; le mardi, dix. Ça a été brutal. […] Être une équipe resserrée, tout en se connaissant depuis longtemps, soude et nous a obligés à grandir professionnellement. On a retrouvé une proximité avec le sportif qui avait totalement disparu les dernières années. On retrouve l’aspect familial que le club avait perdu. C’est un nouveau départ. […] Quand on rentre aux Girondins, on devient amoureux, ça prend aux tripes. La rancœur est moins forte au bout d’un an. Mais je comprends. »

    Crédit Photo Daniel Audet