Arnaud Le Lan (Lorient B) : “Le centre de formation je ne le connaissais pas, le milieu professionnel je ne le connaissais pas non plus”
Arnaud Le Lan, l’entraineur du club de Lorient B, pour Girondins4Ever et avant la rencontre, est revenu sur son parcours et notamment le fait d’être toujours resté en Bretagne, entre Lorient, Rennes et Guingamp.
“Si c’est par choix ou par manque d’opportunités ? Il y a des deux en fait. Il y a des opportunités on va dire en début de carrière, mais il faut savoir que j’ai un parcours aussi un petit peu atypique parce que je ne signe professionnel qu’à 21 ans. Je sors d’un cursus universitaire en fait, j’ai fait trois ans de fac avant de signer pro. Le centre de formation je ne le connaissais pas, le milieu professionnel je ne le connaissais pas non plus, je ne jouais que le week-end et je repartais à la fac la semaine. Il y avait cette particularité-là avec du coup on va dire, un environnement familial qui était breton, un environnement amical qui était breton aussi. Donc j’étais très bien ici en fait (rires). Les opportunités de partir, elles ont eu lieu au tout début de ma carrière entre 21 et 25 ans, 26 ans. C’était une vraie opportunité pour moi de pouvoir rester au plus près de mes proches tout simplement, que ce soit familial ou mon cercle amical. Et après, je pense et je sais qu’il y a eu aussi des doutes justement sur ces clubs, sur ma capacité à pouvoir m’intégrer et m’adapter à une autre région, à un autre environnement que la Bretagne, à partir loin de chez moi comme ils disaient. Ça m’a mis un frein ensuite sur de potentielles opportunités sur la fin de carrière ou la deuxième partie de ma carrière.”
Puis il a évoqué ses souvenirs en tant que joueur :
“(sourire) En fait je n’ai pas énormément de souvenirs terrain. Ce qui me reste surtout c’est des souvenirs de vestiaire, d’avant match, d’après match, d’avant entraînement. On va dire toutes ces relations qu’on pourrait créer autre que footballistiques dans un vestiaire. C’est surtout ça qui me reste en fait au-delà du terrain. La chose qui me reste aussi c’est de rentrer devant des stades de 40, 45, 50 000 personnes. Ce sont des moments qui marquent au-delà des aspects purs du jeu. J’ai quand même du mal à résumer, je dois avoir 14 ans de carrière si ma mémoire est bonne. Au final, résumer 14 ans à un ou deux événements, ça me paraît réducteur en fait, donc c’est compliqué pour moi de pouvoir répondre à cette question.”
Retranscription Girondins4Ever



