Dans Rothen s’enflamme sur RMC, Benoît Costil, ancien joueur des Girondins de Bordeaux et consultant, s’est exprimé sur la situation de l’OGC Nice qui est mal en point cette saison. Le club traverse un changement de direction sportive avec le départ du président directeur général Fabrice Bocquet, remplacé par Jean-Pierre Rivière et Maurice Cohen, deux anciens présidents. Le sujet était :

La révolution niçoise sera-t-elle bénéfique ?

“Si cette nouvelle direction peut inverser les choses à Nice ? Il fallait bouger à un moment donné, il fallait changer quelque chose. C’était un tel bazar qu’à un moment donné il fallait réagir. Là, on fait appel à des historiques qui connaissent parfaitement le club. La situation est quand même toujours hyper délicate, avec les supporters aussi. Je crois qu’il y a une reconnexion à refaire avec les supporters. Mais j’ai l’impression que c’est un chantier sans nom. Il y a des joueurs qui voulaient partir l’été dernier, je me rappelle notamment de Jonathan Clauss. J’avais dit que je comprenais que le club le bloque, mais si je suis Jonathan Clauss je pouvais comprendre aussi que j’avais envie de partir quand il voit le projet du club cet été et ce dont pourquoi il était venu. Le joueur a signé dans un projet il y a un an, et si tu vois qu’il est différent un an plus tard… Tu veux qu’on en parle aux Girondins de Bordeaux quand j’ai signé avec la famille Triaud et M6, et qu’au bout de très peu de temps ce n’était plus la même ! Sauf que moi je n’avais pas l’opportunité de bouger (sourire), je n’avais pas d’offres (sourire).”

 Retranscription Girondins4Ever