“Je veux parler des Fumigènes. Je le dis clairement : interdire totalement les fumigènes, c’est une erreur. Ces moments de lumière, de couleur, de passion pure… c’est tout ce qui fait battre le cœur d’un stade. Les fumigènes ne sont pas un danger en soi – ils deviennent dangereux quand ils sont utilisés dans l’ombre, sans cadre, sans dialogue. Les tribunes, c’est de la vie, c’est de l’émotion. Les priver de ça, c’est les rendre fades, aseptisées, comme si on voulait gommer ce qui fait la beauté du foot populaire. Oui, il faut de la sécurité. Mais interdire, c’est fermer la porte au bon sens. Il existe des solutions : Un usage encadré, avec des zones définies et des personnes formées. Un vrai dialogue entre clubs, groupes de supporters et autorités. Des fumigènes plus sûrs, moins nocifs, déjà testés ailleurs. De la responsabilisation, pas de la stigmatisation. Ce que je défends, c’est une culture du supporter responsable, fier, passionné, qui vit son amour du club sans mettre personne en danger. Les fumigènes, ce ne sont pas des armes. Ce sont des symboles, des repères visuels de ce que le football doit rester : un moment de communion, de ferveur, de liberté. Gardons nos tribunes vivantes, pas sous cloche. Ce message n’est évidemment pas un appel à la désobéissance, mais une invitation à réfléchir ensemble à des solutions intelligentes et encadrées pour que la passion reste vivante sans mettre personne en danger.”