Alors que l’on a appris avec tristesse le décès de Jean-Louis Gasset, Souleymane Diawara, ancien défenseur international sénégalais passé par les Girondins de Bordeaux, a rendu hommage a celui qui l’avait fait venir en Gironde à l’époque.

“S’il pensait d’abord à l’humain plutôt qu’au footballeur ? Exactement ! Ce n’était pas le business. Il savait que si humainement tu es bien dans ta tête, automatiquement tu vas être bien sur le terrain, donc il a compris ça. Tu es obligé de te donner à fond pour une personne comme ça. Je ne pouvais pas trahir cette confiance qu’il avait en moi. Il m’a fait confiance en me disant ‘Lâche toi, sors !’, mais en retour par contre il fallait que j’assume derrière. Le joueur va te rendre automatiquement cette confiance sur le terrain. J’étais prêt à mourir pour Jean-Louis Gasset et pour d’autres entraîneurs. C’est une confiance en fait, c’est donnant, donnant entre guillemets. Si je suis resté en lien avec lui malgré mon départ pour Marseille ? Toujours, toujours… On est toujours restés en contact. Je l’appelais toujours papy, papa, parce que je l’ai considéré comme mon père. Même au-delà du foot, après les entraînements on allait manger tous les deux. C’est rare avec un entraîneur adjoint, donc c’est pour montrer la complicité qu’on avait. Je l’ai encore revu la semaine dernière au match de Richard Gasquet… Je suis un peu ému… Ça m’a fait tellement de bien de le revoir et quand j’ai appris cette nouvelle-là, ça m’a fait un choc. Même là je n’arrive pas à y croire.”