Entrainement du 23/01 post humiliation

    Le maigre public bordelais (une cinquantaine de supporters) n’assistera pourtant pas un nouvel épisode de Dallas. Calme plat, en apparence.

     

    La CFA pour donner la leçon au pros ?

     

    Surprise pour le début de l’entrainement à 10h. La moitié de la CFA se retrouve, seule, sur le terrain des professionnels. Le reste des jeunes s’entraine sur la pelouse synthétique, de l’autre côté des préfabriqués.

    Les jeunes bordelais appelés à la rescousse sont Gostisbehere, Yambéré, Pellenard, Fahrasmane, Badin, Touré, Castro et Crivelli.

     

    Il est 10h30 environ lorsque les pros entrent enfin sur le terrain, accompagnés du staff. Mais on est loin de voir le groupe au grand complet. Seuls Olimpa, Jug, Ben Khalfallah, Bellion, Orban, Nguemo, Bréchet, Chalmé, Poundjé, Kaabouni, Traoré et Rolan rejoignent les jeunes.

     

    L’ambiance est lourde, pesante. Sans un bruit, tout ce petit monde démarre par un échauffement rythmé sous la houlette de Lobello.

    S’en suit un étirement de quelques minutes qui va précéder le premier atelier, à base de passes courtes et longues par groupes de trois joueurs.

     

    Échauffement dans un silence pesant

     

    Kaabouni à la frappe

     

    Début ensuite des deux oppositions du jour, avec un mixe entre la CFA et les pros pour chaque équipe. Et là, que dire… devant l’ampleur du spectacle proposé, nous décidons de faire un tour du propriétaire pour rendre visite aux différentes sections de jeunes, présentes ce jour-là. Pas un seul but de marqué durant la première opposition où nous sommes restés une bonne dizaine de minutes.

     

    Ben Khalfallah se bat face à la fougue des jeunes

     

    Les jeunes de la CFA investissent le synthétique des pros

     

    Il pourrait porter plainte pour abandon et maltraitance, depuis tous ces mois

     

    De retour pour assister à la deuxième opposition, le calvaire continue : quasiment aucune occasion, du jeu latéral, aucune prise d’initiative offensive. Seul le jeune Thomas Touré arrive à percuter sur son côté gauche. Rolan est incapable d’éliminer son vis-à-vis, Bellion vendange les rares occasions qui se présentent à lui en expédiant des exocets en orbite autour de la Lune.

     

    Non Fahid, ça se passe dans l’autre sens

     

    Mais entre des remplaçants habituels chez les pros et des jeunes qui manquent cruellement d’expérience, difficile de s’attendre à des merveilles. A noter toutefois les bonnes séances de Gostisbehere, encouragé par Franck Mantaux, et Touré. Concernant Crivelli, cela nous a semblé bien tendre pour prétendre à une place chez les pros, malgré une belle combativité.

     

    Petit bémol à la toute fin, Lucas Orban a quitté le pré vert en boitant, aidé par un kiné, suite à un choc avec un de ses partenaires. Espérons que sa blessure ne soit pas aggravée.

     

    Orban touché…

     

    …mais Orban pas coulé (enfin espérons-le)

     

    Nous apercevons, à l’autre bout du terrain, deux blessés qui effectuent un entrainement léger : Jussiê et Marc Planus.

     

    Planus et Jussiê à part

     

    Alors qu’on s’attendait à voir toute cette mauvaise troupe regagner gentiment les vestiaires, un évènement inhabituel, surtout dans un tel contexte, vient pourfendre la quiétude du Haillan. Orange, partenaire du FCGB, a invité un supporter a participer à une séance privée avec quelques joueurs, dont Bellion, Ben Khalfallah et Olimpa. La fine équipe ayant subitement retrouvé le sourire ? Ou était-ce de circonstance face aux caméras de l’opérateur téléphonique ?

     

    Marc Planus a bien profité des fêtes de Noël

     

    Pour terminer, les joueurs ont été plutôt disponibles aux autographes, devant une foule des grands jours. Une bonne dizaine de supporters ont pu discuter tranquillement avec les joueurs.

    “On a intérêt à venir en ce moment aux autographes. Même si personne ne nous appelle, on viendra quand même” avance un premier joueur

    “Hier on aurait dû gagner 4 à 0 tellement on a eu d’occasions. Mais quand on ne sait pas marquer” en rajoute un deuxième

    “Mais ce match, c’était honteux de la part du public. Des cailloux cachés dans des confettis, des crachats et des bouteilles d’eaux pleuvaient sur la pelouse”

     

    Cédric, sourire crispé

     

    Poko et Bréchet

     

    La question fut posée à Nicolas Maurice-Belay quant à son éventuelle prolongation : “Ça avance bien mais en ce moment, il ne faut pas trop parler prolongation avec le président”.

     

    Maurice-Belay prend la pose