Pellenard : « C’est une belle journée »

    Aujourd’hui, c’est un grand jour pour l’un de nos jeunes, qui n’a pas déçu cette saison. Lancé dans le grand bain par Francis Gillot lors de blessures et suspensions de nos latéraux, Théo Pellenard avait découvert le monde professionnel et la Ligue 1 face à Valenciennes, le 15 décembre 2013. Performant, il avait été ensuite reconduit à quelques reprises, avant de poursuivre quotidiennement avec les professionnels, lors des entrainements. Plébiscité, irréprochable, il ne manquait plus que ce contrat professionnel pour passer à l’étape suivante, et enfin bénéficier d’un nouveau statut, qu’il mérite. Théo va signer son premier contrat professionnel aujourd’hui, et le club va l’annoncer d’ici la fin d’après-midi. Interview.

     

     

    C’est un grand jour aujourd’hui pour toi Théo.

    (sourire) Oui, mais comme toujours, je prends ça avec beaucoup de décontraction. Je signe mon premier contrat professionnel, d’une durée de trois ans. C’est une grande fierté de signer ici. C’est une belle journée, il fait beau. Tout va très bien.

     

    C’est donc le moment de choisir un numéro de maillot et de te libérer du « 33 »

    Pour l’instant, je n’ai pas encore choisi. Je crois qu’il y a le 28 et le 4 de libres. Je pense que je pencherai plus vers le 4, parce que je suis né le 4 mars. On verra au moment et ce que l’on me proposera.

     

    C’est la fin de saison mais forcément, à la signature, il y a parfois des consignes données pour la saison prochaine. Qu’en est-il ?

    Tour dépendra du coach, on n’en a pas encore parlé. Par rapport à ce qui s’est passé cette année, je pense que ça devrait aller. On ne m’a pas dit ‘on te fait signer mais il faut que tu te trouves un club’. Mon agent n’a pas du tout cherché pour un club l’année prochaine, donc je ferai assurément la préparation avec l’équipe, et ensuite nous verrons bien.

     

    Les autres joueurs savent que tu vas signer pro aujourd’hui ?

    Non, ils ne le savent pas, à part vraiment quelques-uns, et quelques joueurs de la CFA avec qui je suis proche.

     

    Tu vas devoir payer ton coup…

    Mais je l’ai déjà payé !

     

    Ils vont te le redemander…

    Oui, c’est sur (rires). En plus, la dernière fois, je leur ai ramené un champagne qui ne leur avait pas trop plu, donc je pense que je vais en prendre un ‘un peu au-dessus’ (rires).

     

     

    Ce matin, c’était le dernier entrainement de Théo en tant qu’amateur.

     

     

    La Gambardella, la CFA, puis rapidement la Ligue 1. Tout est allé très vite. As-tu eu le temps de réaliser ?

    Je ne me suis pas trop rendu compte de l’enjeu lorsque l’on m’a fait jouer (face à Valenciennes, ndlr). Soit ça passait, soit ça cassait. Si j’avais loupé mon match contre Valenciennes, on ne m’aurait jamais redonné ma chance contre Reims et Evian. Finalement, le fait d’avoir cette insouciance, cela m’a aidé.

     

    Mais tu as progressé dans tous les domaines, et aussi au niveau physique. On regardait l’autre jour les photos de la Gambardella ; c’est flagrant.

    C’est vrai ? On me l’a déjà dit, oui. Je ne me rends pas trop compte. Avant, on avait accès à la muscu une fois par semaine, et les machines ne sont pas les mêmes. Là, j’y ai accès quasiment tous les jours. Et là-bas, c’était une demi-heure avant l’entrainement, donc j’avais 10-15 minutes pour faire mes abdos habituels, le gainage. On ne pouvait pas rester jusqu’à 12h30 par exemple, contrairement à ici où jusqu’à 13 heures et plus, je peux y avoir accès. Et même avant l’entrainement ! Comme j’arrive en avance, je peux en profiter aussi pour travailler.

     

    C’est une belle fin de saison à titre personnel même si à la fin de la semaine, et à titre collectif, il reste encore Marseille, un match très important…

    Oui, c’est vraiment un match à ne pas perdre, personne ne veut faire partie de cette équipe qui perdra contre Marseille à domicile. Et puis, on se doit de bien terminer la saison.

     

     

    Merci à Théo et félicitations à lui ! Ce n’est que le début, mais c’est déjà un grand pas pour un amoureux du Scapulaire.