#Portrait. Jules Koundé, la discrétion efficace.

    « Jules, pour son deuxième match d’affilée, a montré beaucoup d’autorité, de détermination, de calme aussi. Il est vraiment resté concentré. Il se met au niveau et ça, c’est une bonne nouvelle ». Propulsé titulaire pour la deuxième fois d’affilée samedi dernier face à Troyes, le jeune joueur formé aux Girondins a convaincu tout le monde, à commencer par Gourvennec. Portrait.

     

    Jules Koundé

     

    Tout juste 19 ans, et il commence 2018 sous les meilleurs auspices : Jules Koundé compte bien se faire une place dans le paysage bordelais. Lancé contre vents et marées ce dimanche 7 janvier, sur un terrain normand digne du parfait traquenard, le jeune défenseur central s’en est bien sorti, pour son premier match professionnel, avant d’enchaîner un deuxième match de haute volée, face à l’ESTAC : « Je me suis senti à l’aise, malgré le fait que ce soit ma première en Ligue 1. La présence de Paul, qui est un joueur d’expérience, m’a beaucoup aidé. On a bien communiqué ensemble, il m’a guidé et donné quelques conseils, c’était cool », nous confit l’intéressé. Une association qui pourrait être reconduite, ce mardi soir contre Caen.

     

    « Un garçon très intelligent, très calme… »

     

    Le joueur, au gabarit plutôt humble pour un défenseur central (1m81 pour 78 kilos), est né à Paris, mais a passé toute son enfance à Landiras, en Gironde. Tout petit déjà, il étonnait déjà par ses qualités, comme l’affirmait Denis Lescout, son éducateur à la Fraternelle de Landiras, dans les colonnes du Républicain: « Jules avait de grosses qualités athlétiques et c’était aussi un garçon très intelligent, très calme. À lui seul, il faisait la différence. Pour moi, c’est un honneur de voir qu’il est en train de s’imposer aux Girondins de Bordeaux. Je suis très fier d’avoir été son premier entraîneur! ». Il connaîtra ensuite les clubs de Cérons et La Brède, avant de s’engager à l’âge de 15 ans aux Girondins. 

    Le jeune homme, qui a LeBron James pour idole, bien qu’il apprécie tout particulièrement Raphaël Varane, dans la famille très fermée des défenseurs centraux, n’a toujours pas été approché par la sélection béninoise, au contraire de son partenaire en club Olivier Verdon, qui compte aujourd’hui plusieurs sélections. Il affirmait en octobre dernier, pour Girondins actualités : « Oui, je suis content pour lui. Pour ma part, je suis d’origine béninoise mais je n’ai pas la double nationalité. Je n’ai pas encore fait de choix, je me laisse du temps. »

     

    Jules Koundé

     

    Patrick Battiston se confiait il y a quelques mois sur Koundé, pour Sud Ouest: «  Jules continue de progresser. Il est impliqué, a envie de donner encore plus. Maintenant, la suite de son parcours lui appartient. » 

     

    Bordeaux tient une future pépite. Vraiment.