InterviewG4E. Lukas Lerager : “J’aime Bordeaux et je joue pour le logo que j’ai sur la poitrine”

    Actuellement en préparation à la Coupe du Monde avec sa sélection du Danemark, Lukas Lerager a accordé à GirondinsEver une interview où il revient sur sa saison aux Girondins, Gustavo Poyet et ses amis Martin Braithwaite et Soualiho Meïté.

     

    Lukas Lerager

     

    Bonjour Lukas, comment vas-tu à quelques jours du début de la Coupe du Monde ?

    Je me sens vraiment bien. Nous sommes rassemblés au Danemark pour nous préparer à la Coupe du monde. Nous faisons de très bons entraînements et il y a une bonne ambiance dans l’équipe.

     

    Cela fait un an que tu as signé à Bordeaux. Raconte-nous ton arrivée aux Girondins.

    Quand je jouais en Belgique, Bordeaux a été le premier club à montrer de l’intérêt. Il y avait aussi d’autres clubs, mais Bordeaux, était celui qui me suivait le plus. Je n’ai que des choses positives à dire au sujet du club et je suis très heureux d’avoir signé un contrat avec un si grand club. Au début, c’était un défi, parce que je ne savais pas parler la langue, mais je l’ai transformé en quelque chose de positif, que je pouvais apprendre le français. J’aime ce club, me rendre à l’entraînement, dans ce club, tous les jours. Nous avons une bonne équipe, un bon groupe.

     

    Avais-tu des contacts avec d’autres clubs ? Si oui, lesquels ?

    J’ai eu des offres de Nice et Montpellier, mais j’ai choisi Bordeaux, c’est eux qui me voulaient le plus. Et quand j’ai vu Bordeaux, dans son ensemble, alors je n’avais plus de doute.

     

    Quels sont les avantages et les inconvénients de la vie bordelaise ?

    Il y a beaucoup d’avantages à Bordeaux. Il y a un grand club, de très bons entraîneurs, de bonnes conditions, une grande ville, le climat. Les fans sont passionnés, aiment le club. Mon amie et moi, nous sommes bien à Bordeaux et nous ne voyons pas d’inconvénients. La seule chose est que vous ne pouvez pas voir votre famille, mais nous le savions bien.
    Lukas Lerager, Morgan Sanson

    Comment as-tu vécu cette saison 2017-2018 ?

    Ça a été une saison faite de hauts et de bas. Nous avons bien commencé la saison, mais nous avons eu une mauvaise période, nous avons eu du mal à en sortir. Mais nous nous sommes retrouvés quand Gustavo et son équipe sont arrivés. Et on a atteint la sixième place, l’Europe. Mais je sais qu’il y a plus de potentiel dans l’équipe que ce que l’on a montré cette saison…

     

    En janvier, alors que vous n’étiez pas loin des dernières places, croyais-tu encore à la qualification pour Europe ?

    Toute l’équipe a toujours cru en elle, nous avons su depuis le début que nous étions meilleurs que ce que nous avons montré dans la période noire de la saison. Ainsi, la foi a toujours été là, et a tenu l’équipe ensemble. On a réussi à aller à l’objectif en montrant ce qui était nécessaire.

     

    Tu as des qualités de joueur combatif, tu te bats pendant 90 minutes sur le terrain. Comment trouves-tu le championnat français ? Quelles sont les différences avec ce que tu as connu en Belgique et au Danemark ?

    J’ai joué la plupart des matchs. Tous les joueurs ont donné 110% pour le club et pour le groupe toute la saison. Je suis un joueur d’équipe. La Ligue 1 est un championnat physiquement difficile, avec beaucoup de qualité. C’est plus difficile que les deux autres championnats dans lesquels j’ai joués.

     

    Le club a accueilli Martin Braithwaite, ton compatriote danois et Soualiho Meïté, que tu as connu à Zulte-Waregem. Que penses-tu de la saison de ces deux joueurs ?

    J’ai été très heureux de l’arrivée des deux joueurs. Parce que je les connaissais déjà, mais aussi parce que je connaissais leurs qualités en tant que joueurs de football. Ils ont très bien joué, et j’espère que le club montrera leurs ambitions en les récupérant en transferts définitifs.

     

    Qu’est-ce que Bordeaux doit changer pour espérer jouer les premières places l’année prochaine ?

    Avec Gustavo et son staff, nous allons développer sur le style de jeu. Je suis sûr de ce qu’il a dans la tête, Gustavo. Garder la même équipe et livrer les prestations que nous avons livré cette fin de saison. Ça promet.

     

    Seras-tu encore bordelais l’année prochaine ?

    J’aime Bordeaux et je joue pour le logo que j’ai sur la poitrine. Jouer pour un club avec de grandes ambitions, incite les joueurs à se livrer à chaque fois. Et j’espère que nous le ferons, la prochaine saison, et tout au long de la saison. Avec l’aide de la région et les fans.

     

     

    Merci à Lukas pour sa gentillesse, bonne Coupe de Monde !