#InterviewG4E. Pablo Castro : « Je n’oublierai jamais les mots que j’ai prononcés à Valentin Vada… »
Revenu de son club brésilien du Corinthians au mois de janvier, Pablo Castro a effectué une seconde partie de saison de haut niveau sous le maillot des Girondins de Bordeaux, aux côtés de Jules Koundé. Le défenseur central s’est entretenu avec Girondins4Ever, à l’orée de cette nouvelle saison, et peut-être, d’un départ ?
Tu es revenu en janvier dernier aux Girondins de Bordeaux. Mais avais-tu des propositions d’autres clubs ? Pourquoi avoir finalement choisi Bordeaux ?
J’ai eu des propositions d’équipes brésiliennes : Flamengo, Palmeiras et l’Atletico Mineiro. Tout d’abord, Bordeaux ne voulait pas me vendre à ce moment-là, puis, aucune des propositions n’a satisfait Bordeaux.
Lors de tes premières saisons au club, tu as connu de nombreuses blessures qui ont freiné ta progression. Quelles en sont les raisons d’après-toi ?
Avec
certitude, mes blessures m’ont beaucoup perturbé dans ma
progression à Bordeaux, d’autant plus que mon passage à Corinthians
m’a fait beaucoup mûrir, et mon retour à Bordeaux, a montré plus de
matûrité chez moi.
Que penses-tu de ton entente avec Jules Koundé ? A-t-il les qualités pour devenir un grand joueur ?
Jules Koundé a des qualités incroyables et a tout pour devenir un grand joueur. Bien sûr, il est encore très jeune et a beaucoup à apprendre, mais je crois qu’il sera un grand joueur. Et nous jouons ensemble, nous nous connaissons très bien dans le jeu, ça aide beaucoup. Je parle aussi un peu le français, ça améliore encore notre communication.
Comment s’est passée ton arrivée en janvier, alors que l’équipe avait de très mauvais résultats ?
Honnêtement, j’étais un peu inquiet par ce que les bordelais vivaient à cette époque. Mais Bordeaux est une super équipe et on s’imaginait que ce n’était qu’une mauvaise phase à passer.
Penses-tu que, pour une équipe composée de plusieurs joueurs sud-américains comme Bordeaux aujourd’hui, c’est plus simple pour la cohésion du groupe d’avoir un entraîneur uruguayen ?
Bien sûr que c’est plus simple quand vous avez un entraîneur uruguayen, s’il y a plusieurs joueurs sud-américains dans l’équipe. Mais, la plupart des joueurs, qui veulent vraiment atteindre leurs objectifs, doivent s’adapter à n’importe quel entraîneur.
Sincèrement, pensais-tu, au mois de janvier, que Bordeaux serait en bonne position pour être européen à la fin du championnat ?
Je n’oublierai jamais les mots que j’ai prononcés à Valentin Vada peu après le match contre Nantes : « nous atteindrons la 5ème ou 6ème place ». Je lui ai dit exactement ça, parce que lui aussi croyait en notre équipe.
Aux Corinthians, tu étais proche de rejoindre la Seleçao. Penses-tu qu’à Bordeaux, Tite aura toujours un oeil sur tes prestations ?
Je suis sûr que oui, si je joue vraiment un super football et que je montre mes qualités, peu importe l’équipe où je joue.