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Exode massif de nos jeunes pépites ? (by Guillaume)
Symbole d’un projet inexistant ou signe
d’un départ qui se précise ?
Allons-nous franchir le Rubicon ?
On connaissait l’incompétence et
l’indifference vis-à-vis de notre club et ses valeurs par
nos nouveaux dirigeants.
On a connu la violence vis-à-vis des
salariés et des supporters.
On vient de rajouter l’amateurisme, le plus
élémentaire.
Quel intérêt d’acheter un attaquant et un milieu de
20 ans qui démontrent des statistiques plus que flatteuses dès la
première année pour les revendre à la moindre offre entre 10 et 15
millions ?
Messieurs les gestionnaires qui vendez vos joueurs
comme des actions, est-ce le moment propice pour les vendre ?
Mettons-nous deux minutes dans la peau de King Street et
essayons de comprendre l’accélération programmée de ces
cessions.
Possibilité 1 :
– King Street veut vendre et essaye de récupérer le maximum
d’argent avant la vente.
Le raisonnement est bancal car combien vaudra un club sans ses
jeunes qui représentent l’actif financier des prochaines saisons
?
Si un nouvel investisseur est intéressé par le club, il doit
repartir avec des bases.
Yacine Adli, Otávio, Toma Basic, Enock Kwateng, Hwang Ui-Jo,
Josh Maja sont les premières fondations d’un nouveau projet, la
base indispensable pour ne pas perdre encore deux ou trois ans pour
la reconstruction.
Possibilté 2 :
– King Street veut rembourser sa dette de 30 millions pour
cette année et là encore le raisonnement est très limité.
La vente de Paul Bernardoni et Yassine Benrahaou ont déjà
rapporté 9 millions d’euros, la prochaine vente de François Kamano
entre 6 et 7 millions.
Les possibles ventes de Youssouf Sabaly
(autour de 4 millions d’euros) de Pablo autour de 5
millions, Loris Benito (?)… permettraient
de renflouer les caisses sans baisser le niveau général de l’équipe
et en permettant de faire monter la valeur de ces jeunes tout en
profitant de leur talent pour notre championnat… et dans l’optique
des droits télés.
Des jeunes comme Yacine Adli, Josh Maja, Toma
Basic ou Samuel Kalu ont déjà une valeur entre 10 et 15
millions en étant sous-exposés, réfléchissons une minute à leur
valeur après une saison complète (on peut raisonnablement espérer
entre 20 et 30 millions, exemple d’Aurélien Tchouaméni ou
Jules Koundé)
La gestion lilloise des jeunes doit servir d’exemple à notre
modèle. De plus, vendre dans une période post-covid, dans la
précipitation, ne peut être que voué à l’échec.
King Street commence par brader les bijoux de
famille et risque de prendre des miettes des droits télévisuels
avec une équipe déjà dans la plus grande souffrance dans la 2ème
partie de saison 2019-2020 sur le plan offensif. Un nouvel
investisseur arrive, sans équipe, et l’investissement est tellement
colossal dès les deux premières années que le projet est mort
né.
La valeur d’un club, c’est la valeur de son
effectif et de tous les amoureux qui l’entourent. King Street
semble être en passe de détruire, avec un cynisme à toute épreuve,
les deux.
On entend depuis plusieurs semaines qu’une
stratégie se met en place.
Merci de nous indiquer laquelle ?
Après le staff qui diminue jour après jour, on se
sépare des quelques joueurs qui représentent les restes d’un avenir
pas encore totalement assombri.
Peut-être que GAPC n’avait pas les moyens de leurs
ambitions mais peut-être qu’ils étaient les seules à en avoir dans
cette nouvelle direction où la poudre aux yeux n’aura duré que le
temps d’un été, que le temps d’un battement de cils.
Qui sont les prochains après Josh Maja et Yacine
Adli ? Otávio ? Hwang Ui-Jo…
Quand dans un an, deux ans, ces joueurs vaudront le
double de la valeur vendue, que restera t-il de cette politique à
court terme, de plus en plus dangereuse sportivement pour le club.
Il ne nous restera bientôt plus que nos yeux pour pleurer.
King Street recherchera les 40 ou 50 millions pour
remplir ses caisses mais la braderie aura déjà eu lieu, trop
tôt.
La brocante est ouverte, bientôt il n’y aura plus
rien à vendre et le club pourra couler dans l’indifférence
générale.
Non, il restera les supporters, les anciens qui se
souviennent du purgatoire de la 2ème division mais si le club doit
passer par là pour renaître de ses cendres au moins l’avenir
permettra de recommencer à rêver.
Avec cette équipe dirigeante, le film a à peine
commencé que déjà une fin funeste et insipide semble
programmée.
Révoltons-nous pour conserver au moins une équipe à
Bordeaux, pour conserver ces jeunes qui sont les seuls qui nous
permettent de vibrer encore un peu dans ce chaos.
Mais il paraît que M. Longuépée est confiant et
serein pour la suite du projet… « Jusqu’ici tout va bien,
le plus dur ce n’est pas la chute, c’est
l’atterrissage ».
Si un nouvel investisseur est intéressé par le club qu’il
interdise cette solderie qui sonnera le glas de ses nouvelles
ambitions pour le club.