[J30] Dans la tête de… Jean-Louis Gasset avant Montpellier-Bordeaux
En attente de confirmation…
La victoire logique de la semaine dernière demande une confirmation contre une équipe Montpelliéraine qui prend beaucoup de buts depuis le début de la saison (48 buts). Michel Der Zakarian était plutôt connu pour son aptitude à rendre imperméable son équipe, il a su évoluer pour permettre également à son animation offensive de performer avec 45 buts. Les bordelais prennent moins de buts (35) que leur adversaire mais avec 31 buts marqués, ils sont également très loin d’avoir les certitudes du trio Téji Savanier, Gaëtan Laborde et Andy Delort.
Qui trouvera le meilleur équilibre ?
Dans la capacité à mieux défendre pour Montpellier ou à être plus tranchant offensivement pour les Bordelais, se trouve surement une partie des clés de cette rencontre. La confirmation d’un retour de Nicolas De Préville au niveau de ses prestations sous l’ère Paulo Sousa pourrait être un des éléments décisifs de cette rencontre.
Ambiance toujours pesante
Le discours d’avant-match de Jean-Louis Gasset sur le climat général, l’incertitude de sa continuité, ajoutés aux messages de Yacine Adli et d’autres joueurs sous couvert d’anonymat, montrent que malgré la victoire à Dijon tout le monde souhaite que la saison se termine rapidement.
L’ambiance rejaillit souvent de manière négative dans les attitudes sur le terrain, le mois catastrophique de février est un parfait exemple de faillite mentale collective.
Contre une équipe de Montpellier qui peut encore rêver à la C4, Bordeaux a besoin d’avoir un esprit de corps pour espérer prendre des points. Elle devra également jouer en avançant, assez haut pour gêner la transmission dans les 30 derniers mètres où tout est possible avec l’intelligence de jeu de l’armada offensive de Montpellier.
Se servir des matchs contre Rennes, Paris et Lyon
Bordeaux était-il encore capable d’être conquérant contre une équipe supérieure à elle depuis plusieurs années ?
Sur le papier et malgré l’absence de Samuel Kalu et Hatem Ben Arfa, nous en avons les capacités techniques. Qu’en est-il de l’envie ? Les têtes sont-elles assez fortes pour rebondir encore et ne pas s’écrouler si les Girondins prenaient, par exemple, un but dans les 30 premières minutes ?
Difficile à dire dans un sens ou dans l’autre, l’intérêt de cette rencontre et de notre fin de saison résident dans ces questions.
Et vous, vous la voyez comment cette rencontre de demain ?