[J13] Dans la tête de… Vladimir Petkovic avant Bordeaux-PSG
Quel état d’esprit contre Paris ?
Sur l’envie, aucun doute, les 11 bordelais sur le terrain ainsi que les les remplaçants ont tous le désir d’avoir du temps de jeu et de se montrer dans un tel match. Malheureusement, trop souvent depuis quelques années, le stress semble prendre le dessus sur le jeu et notre équipe se positionne bas avec pour seul but de défendre.
Alors, bien entendu, l’option kamikaze contre les galactiques parisiens est vouée à l’échec. Par contre, alterner entre un bloc bas avec un marquage en zone et un pressing pour les faire reculer semble indispensable pour espérer obtenir un résultat.
Metz, Rennes, Angers… ont allié discipline et prises de risques pour faire vaciller l’ogre parisien.
Quelle tactique et comment l’articuler ?
L’avantage d’un schéma avec 3 centraux :
Défense à 5 dans les phases offensives parisiennes. Retour de
Gideon Mensah pour bloquer Achraf
Hakimi et positionnement de Ricardo
Mangas dans l’axe gauche avec Laurent
Koscielny et Stian Gregersen.
Utilisation maximum de Timothée Pembélé comme
piston droit.
Pour couvrir et glisser sur les côtés Otávio et
Jean Onana. Devant, nous devrions retrouver une
animation avec Yacine Adli derrière Samuel
Kalu et Alberth Elis si on se base sur
les performances de la dernière rencontre.
Cette animation peut évoluer avec ces 3 joueurs qui permuteraient
sur le front de l’attaque (apportant un relais à nos deux pistons)
ou pour gêner la première relance, Jean Onana se
positionnant un peu plus haut sur le terrain (comme un 8).
Dans ce schéma, il faudra beaucoup courir mais également ne pas avoir peur de percuter sans cesse la défense parisienne avec Timothée Pembélé, Samuel Kalu, Alberth Elis, Ricardo Mangas ou Gideon Mensah.
Il faudra aussi jouer vite les contres et tenter des frappes lointaines pour faire reculer le bloc parisien.
La tentation 4-4-2, 4-3-3 et le renforcement du milieu de terrain
Densifier le milieu avec l’apport d’un Tom
Lacoux et permettre à Jean Onana et
Otávio de bloquer les couloirs tout en sécurisant
l’axe.
Dans ce schéma, Yacine Adli est un vrai numéro 10
et Samuel Kalu et Alberth Elis
doivent apporter de la profondeur au jeu bordelais. A moins que le
4-3-3 soit privilégié.
Le bon choix des remplaçants
Ce match peut se jouer dans les 30 dernières minutes si Bordeaux
arrive à cadenasser l’animation parisienne.
Des parisiens qui auront en plus dans les jambes 90 minutes le
mercredi à Leipzig, d’où l’importance de mettre du rythme dès le
début de la rencontre mais également d’apporter du sang neuf.
Devant, Javairô Dilrosun peut débloquer la partie
sur 30 minutes grâce à son explosivité. Jimmy
Briand a montré que son expérience était un atout
notamment pour conserver le ballon et faire monter le bloc,
M’Baye Niang est un premier choix dans un combat
grâce à sa puissance et Josh Maja reste un buteur,
et ils sont rares, alors pourquoi ne pas lui faire une petite place
sur le banc de touche et agir en fonction des événements..
Pour les accompagner sur le banc, un milieu relayeur comme
Mehdi Zerkane et Fransérgio
ainsi que deux défenseurs Abdeljalil Medioub et
Enock Kwateng.
La mise à l’écart de Rémi Oudin lui permettrait peut-être de se remettre en question.
Malgré toutes les déceptions, chaque joueur de cette équipe type
a démontré, par moment, des qualités. On attend désormais qu’ils
soient capables ensemble d’élever leur niveau de jeu.
Peut-être que tous ces éléments ne suffiront pas, ils auront au
moins le mérite de ne pas laisser de regrets.