[J27] Dans la tête de David Guion… avant Troyes

    Battre Troyes et préparer Paris

    David Guion a sûrement regardé le calendrier des Girondins avant de signer, il sait que le club va accueillir Troyes, Metz, Saint-Etienne et Lorient, presque la totalité de ses adversaires directs.
    Première marche contre Troyes, la priorité est bien évidemment la victoire. Mais pour se rassurer pleinement avant Paris et éviter de s’y rendre avec le regard baissé, un match complet, sans encaisser de but et avec de l’allant offensif, constituerait une marche de plus vers la rédemption.
    Attention, Bordeaux devra ensuite, comme Saint-Etienne, montrer du cœur et de la personnalité contre les galactiques, Porte de Saint-Cloud et pas seulement penser déjà au match suivant !

    Faire évoluer l’animation offensive

    Pour faire évoluer l’attaque, il faut déjà penser aux pourvoyeurs de ballons. Timothée Pembélé, encore friable défensivement, est indispensable pour tenter de faire exploser le verrou troyen sur les côtés.

    La grande nouveauté pourrait être l’apport d’un nouvel attaquant aux côtés de Hwang Ui-Jo. Alberth Elis est l’option numéro 1 mais son manque de repères physiques joue en sa défaveur. Une entrée dans les 30 dernières minutes est peut-être plus raisonnable pour éviter une nouvelle blessure. Sekou Mara est dans la liste des probables pour cette seconde place sûrement en remplacement de Rémi Oudin (Yacine Adli est plus à l’aise dans une position de numéro 10 derrière les 2 attaquants bordelais). La dernière possibilité est de voir (enfin) M’Baye Niang comme un vrai point d’appui (pivot) avec le sud coréen dans le rôle du dévoreur d’espaces. L’expérience de ce dernier pourrait faire pencher la balance.

    Bordeaux ne doit pas avoir peur et s’imposer aussi bien dans le combat que dans le jeu.

    Le reste de l’équipe devrait être reconduite dans un 3-5-2 avec une position globalement plus haute sur le terrain. Le pressing dès le début de la rencontre, comme leitmotiv, pour ne pas s’endormir dans un faux rythme où l’anxiété risquerait au fur et à mesure de prendre le pas sur le jeu. Un nouveau revers et il serait difficile de trouver encore des points positifs ou des raisons d’espérer surtout après 4 victoires en 27 matchs !