Brochet : “On ne peut pas être médecin du football sans aimer le football”
Le médecin des Girondins, François-Xavier Brochet, nous raconte son expérience avec l’Equipe de France dans un portrait dressé par Sud Ouest. Il revient sur l’épisode rocambolesque à Knysna en 2010 durant la Coupe du Monde : “Je n’étais pas dans le bus, j’étais derrière. C’est un souvenir négatif. Être là sans comprendre ce qui se passe, c’est dur. Ça m’a touché. Comme l’affaire du Havre deux ans après (avec les Espoirs). Ça a foutu en l’air toute une promotion, un travail de deux ans, c’était dur à vivre aussi.”
Originaire de Brive, en terre d’ovalie, il est avant tout un passionné de ballon rond : “On ne peut pas être médecin du football sans aimer le football. On fait partie d’un staff, on aime ça, on se prend au jeu. Il y a tout, le vestiaire, l’adrénaline. On est avec les joueurs, avec l’encadrement. J’ai toujours aimé ça.”
Mais son métier reste en premier lieu la médecine : “On est médecin avant tout. Au départ j’ai été généraliste, après j’ai été urgentiste en même temps que médecin du sport. Il faut savoir dire non. Certains veulent reprendre plus rapidement qu’il ne faudrait… Bien sûr que je lève les bras quand il y a un but. On fait partie du truc. Mais je ne suis pas spectateur, je regarde ce qui se passe, je m’interroge. On craint toujours la grosse blessure.”