Dans L’Equipe et le portrait qui lui est consacré, Christphe Dugarry a donné le moment où il s’est senti le plus fort. C’était notamment avec Elie Baup, ou encore avec Marseille. « Moi, quand je me sentais fort, c’était avant les matches ! Lorsqu’Elie Baup entrainait Bordeaux et que j’étais capitaine, il venait parfois me dire ‘Ce match, je ne le sens pas’. Et je lui répondais : ‘Elie, ne te casse pas la tête, dans ton briefing d’avant match, dis simplement aux joueurs de me donner le ballon et je m’occuperai de tout !’. J’avais un côté un peu inconscient. Sinon, il y a ce fameux match avec l’OM face à Montpellier en 1998. Je suis entré à l’heure de jeu sous les sifflets du Vélodrome, alors qu’on était encore mené 4-0. L’environnement était le plus hostile possible. Et là, tout me réussit en l’espace d’une demi-heure : je fais une passe décisive pour Florian Maurice, puis je marque deux buts… et finalement on gagne 5-4 ».

 

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