[ ITW ] Planus
Marc Planus, sur le banc depuis la purge face à Arles Avignon, a répondu aux questions du site girondins.com.
girondins.com : Bonjour Marc ! Revenons sur le match face à Saint-Etienne. C’était une belle soirée pour Bordeaux !
Marc Planus : Oui. C’était une belle soirée parce que nous marquons 2 beaux buts et que nous n’en encaissons pas. De plus, nous avons quasiment assuré notre maintien. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas pris les 3 points devant notre public. C’est une bonne chose.
girondins.com : Maintenant que le maintien est assuré, l’objectif est-il d’accrocher la 6ème place ?
Marc Planus : Bien sûr. Il reste 6 matches et ce serait bien d’accrocher la 6ème place, d’autant plus qu’elle est qualificative pour une coupe européenne. Maintenant, c’est notre seul objectif.
girondins.com : Comment expliques-tu vos performances en dents de scie ?
Marc Planus : Quand vous marquez au bout d’un quart d’heure de jeu, cela fait sortir l’équipe adverse. Face à des équipes comme Arles Avignon ou Monaco, plus le match avance et plus nous nous exposons à un contre en jouant très haut. A Lille, nous avons fait la différence en nous imposant par le jeu, sans jouer en contre-attaques. Face à Saint-Etienne, nous avons poussé en 1ère mi-temps et nous avons marqué ce but qui nous a délivrés. Nous avons pu les laisser sortir et en inscrire un second en fin de match. C’était la soirée parfaite.
girondins.com : Tu n’as pas joué lors des 2 derniers matches. Ce sont des choix de l’entraîneur ou est-ce un contrecoup de ton retour de blessure ?
Marc Planus : Il y a un groupe. J’ai eu l’occasion de jouer avant, peut être que je n’ai pas assez montré. Il faut respecter les choix de l’entraîneur. Il y a des hauts et des bas dans une carrière. C’est un passage moins bien, il y en aura d’autres mais il faut travailler. Le plus important est l’avenir du Club. Les états d’âme personnels passent très loin après.
girondins.com : Comment te sens-tu physiquement ?
Marc Planus : De mieux en mieux. Je n’ai pas d’appréhension. Le physique revient. J’espère bien finir la saison. Il reste 6 matches et je travaille pour être à la disposition de Jean Tigana. C’est le plus important pour moi.
girondins.com : Samedi, vous avez un nouveau gros test à Rennes. Comment vois-tu cette rencontre ?
Marc Planus : Cette équipe doute un peu depuis qu’elle a tutoyé les 3 premières places. Nous avons un coup à jouer chez eux. Je pense que c’est une équipe qui est plein d’enthousiasme quand cela va bien mais qui est craintive quand cela va moins bien. A nous d’appuyer sur ces faiblesses qu’elle aura peut être samedi soir. Nous y allons en toute décontraction, en se disant que nous avons quelque chose à jouer. Il n’y a plus la pression du maintien. Peut être que cela va nous libérer et que nous produirons plus de jeu.
girondins.com : Avoir assuré le maintien va vous permettre de jouer plus libérés ?
Marc Planus : Je pense. Nous allons aller encore plus de l’avant. C’est une fin de saison intéressante à jouer.
girondins.com : Rennes a beaucoup de jeunes joueurs qui ont éclos cette saison. Penses-tu que la pression est trop importante pour jouer les 1ers rôles ?
Marc Planus : C’est toujours difficile de jouer les 1ers rôles dès leur 1ère saison quand on n’y est pas habitué. Rennes a un centre de formation très performant. Qui dit jeunesse, dit manque d’expérience mais cela peut aussi être plein d’enthousiasme, de fougue et d’insouciance. Il y a des bons et des mauvais côtés. Il faut donc faire attention. Rennes reste une belle équipe qui joue bien au ballon.
girondins.com : Toi qui boucles ta 9ème saison en pros, comment la juges-tu ?
Marc Planus : Elle aura été compliquée. Nous n’avons pas réussi à faire de grands matches en termes de qualité de jeu. En 2004-2005, nous nous étions sauvés à la dernière journée. J’ai connu des hauts et des bas. Sur les 3 dernières saisons, c’est celle où nous produisons le moins de jeu. Il y a des cycles et il faut peut être accepter de moins bien jouer certaines années pour exploser par la suite. Si nous finissons 6ème, nous aurons limité la casse.