Jean-Yves de Blasiis a été joueur aux Girondins de Bordeaux, puis salarié quelques années plus tard. Il connaît donc plus que très bien le club, l’occasion d’en faire un petit bilan, qu’il juge moyen, à l’aube d’une nouvelle ère avec l’arrivée des américains. « J’ai connu le club dans toutes ses phases, avec une descente administrative en D2 à l’époque, puis une remontée avec de nouveaux investisseurs, Alain Afflelou…  Mais également en tant que salarié, un club qui s’était stabilisé grâce à M6. Depuis le traumatisme de la descente administrative, on a toujours eu un club qui a été très prudent sur les gens venus de l’extérieur, les éventuels investisseurs. J’ai l’impression, n’étant plus à l’intérieur du club, que l’arrivée des américains a été étudiée, réétudiée, afin qu’ils aient un maximum de garanties pour que l’histoire des Girondins de Bordeaux continue […] Après, on peut faire un bilan très négatif ou très positif (de l’ère M6) par rapport à des clubs comme Lyon, qui ont toujours progressé au niveau des moyens, en étant propriétaire de leur stade, avec un Jean-Michel Aulas qui a été très dynamique d’un point de vue de son projet club et forcément ça a été impact au niveau sportif. Les bordelais ont toujours eu une gestion plutôt prudente dans les phases de développement. J’ai vu les installations du Haillan se transformer, le Château pouvoir accueillir un nombre de salariés qui s’est démultiplié entre 1995 et 2002 quand je suis revenu au club. Ça, c’était plutôt positif. Après, l’impact sur le projet sportif, a stabilisé le club dans la première partie de tableau, avec des Coupes de la Ligue, deux titres de Champion… C’est sûr qu’on aimerait toujours plus, mais… Moi j’en tire un bilan moyen. J’aimerais voir mon club de cœur toujours dans les trois premiers, jouer la Champions League régulièrement ».

ARL FM

Retranscription Girondins4Ever