Jocelyn Gourvennec : “J’ai passé 18 mois à Bordeaux, 16 mois avec du plaisir, et 2 mois où ça a été plus dur”
Jocelyn Gourvennec qui a choisit de revenir à Guingamp, qu’il avait quitté pour rejoindre les Girondins de Bordeaux, est revenu sur cette période où il était sans club depuis son licenciement de Bordeaux en janvier dernier.
« À l’intersaison, j’ai eu des sollicitations, ça ne m’a pas convenu. Et après il y a eu l’été, la rentrée, mais depuis un petit moment ça me manquait. Ceci étant, j’avais pris une nouvelle expérience, en tant que consultant au CFC, et je trouvais ça très bien. Ça m’a remis dedans, ça m’a remis actif, c’était un exercice très intéressant. J’étais parti pour faire l’année et la saison là-dessus, en me disant que l’intersaison prochaine, au plus tard, je reprendrais de toute façon. Il y a eu cette proposition de Guingamp que je n’avais pas du tout anticipée, je ne m’y attendais pas du tout. J’ai réfléchi, posé les choses, et à tête reposée j’ai estimé que c’était le bon moment pour moi de reprendre […] Les clubs refusés ? Ce sont les deux, des clubs exotiques et qui n’avaient pas assez d’ambition. Je voulais rester en Europe en plus. Je n’étais pas opposé à une expérience dans un club à l’étranger, mais quitte à rentrer par la petite porte, que ce soit en Angleterre ou en Allemagne… Mais je considère que pour avoir un club à l’étranger, il faut être dans une bonne dynamique dans son club en France, ce qui n’a pas été mon cas parce que ça s’est arrêté à Bordeaux en janvier. Finir sur une bonne dynamique à Bordeaux m’aurait peut-être ouvert des portes à l’étranger, mais ça n’a pas été le cas. J’ai passé 18 mois à Bordeaux, 16 mois avec du plaisir, et deux mois où ça a été plus dur. Ça s’est arrêté, c’est comme ça, on ne reviendra pas là-dessus. Mais je suis très content d’être dans le challenge de Guingamp. Encore une fois, il faut le vivre de l’intérieur, c’est un club très à part et qui a beaucoup d’atouts ».