Face au Slavia de Prague, les Girondins ont été dépassés par l’équipe tchèque et n’ont pas montré qu’ils pouvaient mettre en place leur jeu. Gustavo Poyet a comparé le système qu’il avait en place avec celui qui l’était sur ce match tout en modérant le fait qu’il ne connaissait pas l’idée directrice de la tactique mise en place.

« Face au Slavia, ils ont changé depuis que je suis parti car ils ont essayé de revenir sur le 4-2-3-1. C’est un peu différent, même si tout le monde dit que c’est pareil mais non. Moi, je jouais toujours avec un milieu de terrain devant les 4 et la décision était de toujours trouver la supériorité dans toutes les parties du terrain pour arriver en situation favorable lorsqu’on attaque pour finir l’action. Pour ça, il faut être tranquille et avoir les joueurs en position pour la maintenir. Ce n’est pas maintenir la conservation pour jouer sur le côté. Il y a beaucoup de choses qui se sont passé pendant ce match mais je n’étais pas en charge alors c’est vraiment compliqué pour moi de dire ce que l’entraineur a voulu faire lors de ce match […] J’avais toujours deux joueurs qui étaient importants pour le système de jeu. Lerager et Sankharé. Quand je l’ai vu jouer sur la position 10, on avait vraiment la possibilité de mettre la pression sur l’équipe adverse. Quand on jouait avec les deux, il y avait toujours quelque chose qui nous manquait devant. C’était plus une décision individuelle de Sankharé. C’est pour cela qu’on a changé doucement. On a trouvé deux joueurs qui nous ont donné beaucoup dans la position pour mettre la pression sur l’équipe de plus bas. Lerager et Sankharé sont des joueurs qui peuvent monter, revenir et faire du mal dans la surface. Il y a aussi la position de Kamano qui a beaucoup changé. Avec moi, il jouait beaucoup sur le côté gauche. C’était un joueur vraiment important cette saison et si lui ne marquait pas, il y aurait beaucoup de problèmes. Il a commencé à rentrer dedans peut-être trop vite. Il manquait quelqu’un qui partait sur le côté pour ouvrir l’intérieur du jeu. C’est une forme de jeu. Ce n’est pas mon système ou mon jeu. J’aimais bien écarter le jeu comme ça, c’était plus facile de trouver la solution pour finir. C’est vrai qu’on a beaucoup demandé à Kamano de rentrer et je suis vraiment content qu’il ait compris. S’il trouvait la solution pour marquer les buts, il deviendrait un joueur très important ».

 

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Retranscription Girondins4Ever