Christophe Monzie : “Ce n’est pas en jouant à cette vitesse-là qu’on pourra déstabiliser le Racing”
Christophe Monzie, journaliste ARL, est revenu sur le dernier match des Girondins en championnat et donc sur cette victoire à domicile face à Dijon. Pour lui, il faut retenir seulement la victoire, et à la limite les prestations de Benoit Costil et Otávio.
« On s’est un peu embêté comme on s’est embêté depuis le début de l’année 2019. Et comme on s’embêtait un peu sur les derniers matches de l’année 2018. C’est une tendance, seule la victoire est jolie. J’avoue que je serais bien embêté de tirer beaucoup d’enseignements de ce match-là, si ce n’est le fait qu’il ait rapporté trois points. C’est déjà une amélioration. On a fini par l’emporter 1-0 sur l’une des rares occasions bordelaises de la seconde période. Alors qu’on était en supériorité numérique depuis la 34ème minute… C’est ça qui est quand même un peu inquiétant. A aucun moment nous n’avons eu l’impression que les dijonnais étaient un de moins sur le terrain. On ne sait pas tirer profit de ce type d’avantage, cela ne remonte pas à hier. On attendait la victoire et heureusement qu’ils ont réussi à la valider. Il y a du bon et du moins bon. Le bon, on va dire c’est que Bordeaux prend moins de but depuis trois matches, la défense centrale a fait un match propre et a bien tenu. L’autre point positif depuis trois matches ce sont les gros arrêts décisifs de Costil. Cela a permis de rester vivant dans ces derniers matches. On se demande encore comme Julio Tavares a pu se retrouver deux fois totalement seul en si peu de temps… Otávio a aussi encore sorti un match de bonne facture […] Il va aussi falloir qu’on puisse utiliser les coups de pieds arrêtés parce qu’on n’est pas dangereux dessus, et au contraire on est même vulnérable défensivement. Il y a une éternité que sur les coups de pieds arrêtés, on n’a pas marqué. Et l’autre point inquiétant, c’est l’absence de rythme. Le porteur du ballon n’a pas de solutions. Personne ne bouge, personne ne fait les appels, pas de verticalité, pas d’appels dans la profondeur… Ce n’est pas en jouant à cette vitesse-là qu’on pourra déstabiliser le Racing ».
Retranscription Girondins4Ever