Raymond Domenech : “Ce qui me manque c’est presque l’odeur de la pelouse le matin, il y a un petit manque à ce niveau-là”

    Raymond Domenech, passé de 1982 à 1984 aux Girondins de Bordeaux, a rappelé ce qu’il faisait aujourd’hui dans la vie, en plus d’être consultant à L’Equipe. « Je suis Président du syndicat des entraineurs (UNECATEF). C’est un travail de syndicaliste, celui de défendre les droits des entraineurs, et aussi leur rappeler leurs devoirs de temps en temps. Mais c’est surtout défendre tous les droits, que ce soit au niveau sportif, fiscal, juridique, tous les contrats, etc”.

    Depuis la Coupe du Monde 2006, alors qu’il était sélectionneur, l’ancien bordelais n’a plus été entraîneur. Est-ce que le terrain lui manque ? « L’entrainement oui. Quand on a vécu toute sa vie, depuis tout petit, sur les terrains… Gérer un groupe, une équipe, arriver le matin pour l’entrainement ça a toujours été pour moi une passion, autant que les matches. Il y a un petit manque à ce niveau-là. Le reste, je dirais que je vois ce que vivent les entraîneurs, comment ça se passe… Si c’était à faire je le referai, mais ce n’est pas ce qui me motive le plus. Ce qui me manque c’est presque l’odeur de la pelouse le matin ».

    Il aurait pu entre-temps prendre une autre sélection, mais cela ne s’est pas fait. « Oui mais c’était une période compliquée. Je ne pouvais pas à ce moment-là, pendant deux-trois ans j’avais d’autres préoccupations. Ça ne s’est pas fait, et puis j’ai repris une vie ‘normale’, qu’on n’a pas en tant qu’entraineur ni en tant que sélectionneur. Il n’y a rien qui m’a convaincu réellement de le faire. Ça s’est présenté, j’ai refusé quelques fois pour certaines sélections parce que ce n’était pas le moment mais ça aurait pu se faire ».

    ARL

    Retranscription Girondins4Ever