Pascal Feindouno : “Bordeaux s’est renseigné, je ne sais pas comment ils ont fait, mais ils ont réussi à joindre mon oncle, lui explique qu’ils me veulent”

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    Pascal Feindouno s’est souvenu de son arrivée en France, et donc ses débuts aux Girondins de Bordeaux.

    “Pour moi, cela n’a pas été difficile comme pour d’autres. Je n’avais pas à gérer l’administratif, visa, hébergement, car tout s’est fait par la sélection. C’est la fédération qui s’occupe de cela, à l’époque j’ai eu mon visa Shengen avec mon passeport. Ensuite, on part au Portugal pour un tournoi moins de 17, et je suis élu meilleur joueur. Là-bas, il y avait beaucoup de clubs et de recruteurs dont Lens, Auxerre et Bordeaux en France. Je pars à Lens, mais je ne suis resté que trois semaines car il faisait beaucoup trop froid (rires). Je venais d’arriver, je n’avais vu la neige qu’à la télé. Je décide dans ma tête de repartir en Guinée. Là, tout le monde me dit que je suis fou, et que je peux jouer en France. Je suis parti chez mon oncle à Paris. Bordeaux s’est renseigné, je ne sais pas comment ils ont fait, mais ils ont réussi à joindre mon oncle, lui explique qu’ils me veulent. J’arrive aussi en hiver là-bas, sauf que dans le sud-ouest, c’est supportable. Arrivé à l’aéroport, je vois Patrick Battiston et Marius Trésor, j’étais aux anges. Je n’y croyais pas alors que j’allais juste intégrer un centre de formation.”

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