Pour Envertetcontretous, Pascal Feindouno s’est souvenu de ses premiers mois en Gironde. “J’ai été bien accueilli et je n’avais pas beaucoup de pression. C’est vrai que ce n’est pas toujours facile pour un nouveau, et qu’il faut se faire accepter. J’ai eu cette chance-là et cela permet de s’épanouir. De toute façon, on m’a toujours dit que pour s’intégrer, il faut être fort, et faire deux fois plus […] Je jouais avec ceux de mon âge, dix-sept ans, mais je m’entraînais toute la semaine avec le groupe professionnel. J’ai rapidement intégré ce groupe en compétition pour être champion de France à dix-sept ans et demi au final”. 

Puis le guinéen s’est souvenu de la saison 1998-1999 où il offre le titre de Champion de France aux Girondins. “C’est difficile à expliquer, mais je crois tout simplement que c’était ma chance. A cet âge, c’est inattendu de remporter ce titre, et les dirigeants ont eu du courage de me faire jouer. Il y avait des stars dans cette équipe, Micoud, Benarbia, Wiltord, Ramé et encore plein d’autres. Elie Baup m’annonce que je dois les faire gagner. Je ne savais plus où j’étais […] La défense parisienne sur mon but ? J’ai souvent entendu cela, mais je ne peux pas le laisser dire. Ce n’était pas un match acheté, on mène par deux fois, et chaque fois ils égalisent. Je me rappelle que Marseille joue à Nantes et mène 1-0 avec un but de Pirès sur une passe de Camara, donc le scénario est aussi fou pour nous. De ce titre découle l’autre moment important : la Ligue des Champions. C’est la plus belle compétition donc tout le monde veut la jouer, et ce fut un très beau moment avec Bordeaux”.

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