[J28] A quelques jours de Saint-Etienne/Bordeaux, les consultants ne se montrent pas optimistes pour Sainté

    En fin de semaine, et trois jours après le match de Coupe entre l’AS Saint-Etienne et Rennes, les Verts recevront les Girondins de Bordeaux pour le compte de la 28ème journée de Ligue 1. Et l’on peut dire que de nombreux observateurs et consultants ne sont pas optimistes quant à l’avenir de l’ASSE et sa fin de saison. Petit florilège :

    Christophe Dugarry : « Cela fait déjà un petit moment que l’on se préoccupe de la situation de Saint-Etienne, et je ne vois pas d’amélioration. Parfois, il y a des petits sursauts, des petites réactions… Mais c’est tellement insuffisant dans ce championnat qui certes, ne brille pas par sa qualité technique, mais qui propose de l’envie pour les équipes qui sont en bas du classement. Amiens ne va pas se laisser faire comme ça, Nîmes a réussi à ressortir la tête de l’eau, Dijon est redoutable à domicile, Metz qui est juste au-dessus de Saint-Etienne montre plus de qualités que l’ASSE… Sincèrement, il n’y a rien de rassurant pour Saint-Etienne car en plus, on les voit trembler, on les voit frileux. Certes, il y a des joueurs d’expérience. Mais je ne crois pas en cette théorie des patrons qui vont te sortir l’équipe du gouffre. Quand tu es la tête dans le sceau, les patrons ils sont avec les autres, ils sombrent. Je ne vois pas comment ils vont s’en sortir et je pense qu’ils vont être dans la charrette ».

    Jean-Michel Larqué : « Je suis triste, et surtout inquiet. Parce que, même s’il y a eu quelques motifs de satisfaction, quand on regarde sur la durée, depuis quelque temps, c’est une véritable catastrophe » s’est indigné Jean-Michel Larqué, avant de poursuivre. « Il faut craindre le pire, c’est une bonne peur, s’imaginer que le club peut descendre. Je pense qu’il y a beaucoup de gens, des supporters, et j’en suis un, qui sont dans ce cas-là. Sauf qu’il y a une catégorie de personnes qui ne s’imaginent pas que l’ASSE est en danger : ce sont ceux qui portent le maillot vert aujourd’hui. C’est le plus terrible. Les joueurs sont nuls. Nuls et non investis. Ceux qui pourraient être exempts de tout reproche, c’est l’un des plus vieux, Debuchy, ou les deux plus jeunes qui s’appellent Fofana et Saliba. Mais les autres, c’est une véritable catastrophe. Quand je pense que Yann M’Vila avait des exigences en début de saison pour que ce soit untel qui soit entraîneur. Cela fait des années qu’il n’a pas marqué un but ni fait une passe décisive. Il veut être exigeant ce monsieur ? Et je pourrais en citer d’autres. Quand je pense qu’un agent dit de son joueur qu’il est une légende et qu’on écarte pas une légende… Mais il faut leur dire que l’ASSE a existé avant eux, qu’elle a eu une histoire avant eux ».

    Pierre Ducrocq : « N’importe quel match aujourd’hui, quand tu es l’AS Saint-Etienne, il faut y aller, essayer de recréer quelque chose. Je ne parlerais même pas de résultats, ça parait tellement compliqué, mais des séquences de jeu, des quarts d’heure un peu meilleurs, une mi-temps… Le match de Coupe peut servir à ça mais tu n’as pas le choix. La coupe ce sont des matches qu’il faut jouer à fond ».

    RMC