Julien Faubert : “J’aurais adoré jouer à Marseille parce que j’aime les ambiances chaudes, j’aime quand on me rentre dedans. J’ai dû y marquer cinq ou six buts au Vélodrome”

Julien Faubert a répondu à la question de la “Belle endormie”, à savoir si aux Girondins de Bordeaux les joueurs étaient plus protégés qu’ailleurs, où il se dit que la pression est plus forte.
« Cela vient surtout de l’engouement de la ville. Bordeaux est plus une ville de rugby que de football. On des supporters qui nous ont toujours suivis, supportés, et parfois ils tiraient un peu la sonnette d’alarme quand il le fallait. Mais Bordeaux, dans la mentalité, c’est une ville assez paisible, une très belle ville. Dans l’encadrement du club, c’était un club familial. Les gens ont fait 10-15-20 ans dans ce club. J’ai fait deux passages à Bordeaux et même à mon retour, les mêmes personnes étaient là. A partir de là, je ne sais pas pourquoi on a cette impression de Bordeaux. Pour moi, ça reste un des grands clubs de France. Mais c’est vrai qu’on a beaucoup moins de pression, ce qui est logique en comparaison de Marseille et Paris […] Je pars du principe que c’est quelque chose d’individuel, cela dépend du caractère du joueur, le côté de sa réaction, de la pression. J’aurais adoré jouer à Marseille parce que j’aime les ambiances chaudes, j’aime quand on me rentre dedans. Dans mon caractère je suis quelqu’un avec un caractère assez fort. Moi, j’allais jouer au Vélodrome, j’ai dû y marquer cinq ou six buts, parce que j’adore cette ambiance-là. Tout dépend le caractère, il y a des joueurs qui peuvent s’effondrer parce que psychologiquement ils sont faibles, et il y en a d’autres chez qui cela crée une émulation, et ça les rend beaucoup plus performants. La pression peut être positive ».