A Bordeaux, au Matmut Atlantique, on estime à 200 le nombre de personnes gravitant autour d’un match de football

    Si le championnat et les entraînements venaient à reprendre, il est évident que les rencontres seraient à huis clos. Il y aura certainement des restrictions en termes de mouvement et de nombre de personnes autour des rencontres, même si cela n’exclura jamais le risque zéro. Des règles sanitaires seront ainsi certainement mises en place après le 11 mai, dans le continuité de ce que l’on vit actuellement ; distanciation sociale, masques, gants, gestes barrières… Des mesures qui seront difficilement applicables lors des rencontres. Il y aura assurément des tests, mais ceux-ci devront probablement être effectués souvent afin que le groupe de joueurs, le staff, ainsi que tous les encadrants ne soient pas eux aussi contaminés.

    Il y a aussi la question des stades, qui continuent de travailler dans l’ombre et ce malgré l’arrêt (lire ICI). Les huis clos seront assurément de vigueur, mais plusieurs dizaines de personnes sont mobilisées pour chaque club et chaque rencontre. A Bordeaux, l’on estime ce nombre de personnes “à se côtoyer autour de la pelouse pour assurer la tenue du match, des secours à la maintenance technique, des joueurs aux journalistes” à 200 personnes. Christophe Pierrel, président de SBA, concessionnaire du Matmut Atlantique à Bordeaux, se pose encore beaucoup de questions à l’heure actuelle, comme il l’a confié à La Provence. “Si on nous demande de fournir un masque, aujourd’hui on est tous dans le même cas, il n’y en a pas”. L’idée d’une désinfection du stade ou de placer deux bancs de touche l’un en face de l’autre sont évoquées. Il faudra également penser à la sécurité, que ce soit au niveau des policiers et des CRS, de manière à éviter tout problème, comme un rassemblement à l’extérieur… Bref, beaucoup de flou, et cela nécessitera de nouvelles mesures, repensées, pour coller avec les obligations du moment.