Julien Bée : “S’ils veulent s’en débarrasser, il y a des gens qui sont derrière et qui sont très intéressés. Il y a des investisseurs autres – je ne vais pas révéler de pays – qui se sont positionnés sur les Girondins”

    Julien Bée est revenu sur l’état actuel des Girondins de Bordeaux, depuis le rachat du club il y a un an et demi maintenant. « On nous a vendu du rêve au début, oui. La première chose, c’est que Nicolas De Tavernost avait dit, étant donné qu’il était amoureux du club, qu’il ne vendrait qu’à des gens qui auront les reins assez solides et qui feront de ce club un vrai plus pour le championnat. On s’attendait que les américains soient briefés pour qu’ils achètent des joueurs, et que le sportif soit le plus important. Sauf qu’un peu comme les Qataris ont vu la marque Paris, les américains ont vu la marque Bordeaux. Seulement, les Qataris ont compris que pour que la marque Paris s’exporte dans le monde, il fallait faire venir des stars. Les américains ont loupé ça, eux, par contre. Ils n’ont pas bien joué le jeu… Je pense que les intentions d’Hugo Varela et Joe DaGrosa étaient bonnes, qu’ils avaient vraiment l’intention sur 3-4 saisons, que Bordeaux se rapproche des trois premières places de la Ligue 1. Il y avait un plan en place qui était selon moi plutôt bon. Mais il n’a pas été mis en place correctement, parce que les gens autour n’étaient pas correctement mis en place. Je continue à dire que le choix de Paulo Sousa était bon, mais peut-être qu’Eduardo Macia, ainsi que les gens mis autour, cela reste un gros point d’interrogation. Ils nous ont vendus du rêve, ça a duré 3-4 mois, et après ça a été la dégringolade. Il faut quand même dire bravo aux Ultras qui eux avaient eu le pif dès le départ, lorsqu’ils ont dit qu’ils n’en voulaient pas. Ils avait senti ce qui s’est passé ensuite, ils avaient vu l’avenir là-dessus ».

    Selon le journaliste, ce n’est pas encore le moment pour King Street de vendre le club, car il n’y aurait aucune chance de récupérer la mise de départ. « Aujourd’hui, clairement, Bordeaux, avec le problème de la crise sanitaire, a perdu de la valeur. Il a perdu la valeur qui était la sienne lorsque GACP et King Street ont acheté le club. Aujourd’hui, c’est compliqué de vendre le club à l’instant T étonné donné qu’il y a un déficit énorme, et qu’ensuite il a perdu de sa valeur. Je pense que King Street aurait tout intérêt de remettre un peu de l’argent au pot, et de redonner un peu de splendeur à ce club s’ils veulent le vendre aussi cher qu’il l’ont acheté. Quand on parle de 60M€ de déficit, je peux vous dire que c’est compliqué d’acheter un club comme ça. Ou alors, s’ils veulent s’en débarrasser, qu’ils n’ont pas besoin d’argent, il y a des gens qui sont derrière et qui sont très intéressés. Il y a des investisseurs autres – je ne vais pas révéler de pays – qui se sont positionnés sur les Girondins. Le plus connu d’entre eux c’est Bruno Fievet, qui a fait une lettre d’intention pour racheter le club ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever

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