Ultramarines : « Notre démarche est simple, sans détours. Il était de notre devoir de rendre ces bandes publiques, afin de provoquer un électrochoc »

    Parallèlement au premier enregistrement du « Conseil des Membres » dévoilé, le groupe de supporters des Girondins de Bordeaux, les Ultramarines, a tenu à tenu à expliquer cette démarche.

    « Tout au long de la semaine, nous allons publier des extraits audios issus des réunions du tout nouveau « conseil des membres ». Nous tenons, avant tout chose, à signifier que notre association n’a jamais reçu d’invitation officielle – contrairement à ce qui a été clamé lors de réunions – de la part du club des Girondins de Bordeaux afin d’y assister. Dans un souci de transparence, nous ne manquons pas de signaler que si cela avait été le cas, nous aurions, au vu du différend qui nous oppose, décliné l’invitation. 
    Nous avons en notre possession plusieurs heures d’enregistrement. Nous avons choisi d’isoler plusieurs extraits sur des bandes de 2 minutes 20, soit le maximum pouvant être hébergé sur Twitter. 
    Nous n’avons pas cherché à faire un compte-rendu exhaustif de ces entrevues. Notre démarche est simple, sans détours. Informer les supporters des Girondins du vrai visage de ceux qui les dirigent. À l’heure où les supporters historiques, les journalistes, les joueurs, coach, anciens joueurs (…) sont salis, et où les seules argumentations sont souvent fallacieuses voire mensongères, il était de notre devoir de rendre ces bandes publiques, afin de provoquer un électrochoc. 
    Nous avons essayé de restituer fidèlement les discours qui ont été tenus lors de ces conseils, en, par exemple, n’isolant jamais une citation de son contexte. Nous aurions pu faire une compilation de toutes les déclarations incendiaires et insultantes nous étant destinées, afin de faire le « buzz ». Nous ne l’avons pas fait. Nous ne sommes pas comme ça. Notre démarche, c’est d’informer. 
    Nous tenons également à saluer les membres de ce conseil, qui ont très majoritairement fait preuve de bienveillance à notre égard, malgré les violentes charges à notre encontre. Qu’ils soient rassurés, nous n’avons rien contre eux, au contraire, nous éprouvons même désormais une certaine sympathie. Et, face à tous les mensonges qui ont été proférés, nous leur devons à eux aussi la vérité. 
    Venons-en au premier extrait. Sur cette première bande, nous entendons longuement Messieurs Longuépée et Thiodet évoquer les prétendues menaces dont ils seraient victimes, eux et leur famille. 
    Toute leur argumentation est basée sur des informations invérifiables. Tout y passe, même la carte de l’émotion avec la fille de M. Longuépe. Pourtant, quand une des personnes qui assiste à ces réunions demande justement s’ils ont porté plainte, la réponse est négative, et l’explication pour le moins hasardeuse.
    Si notre groupe n’est pas directement visé, l’accusation est implicite. D’ailleurs, s’ils ne portent pas plainte, c’est précisément parce-que « tout cela est le fruit de la colère et du courroux ». Sans que nous soyons nommés, nous sommes déjà sur le banc des accusés. 
    Toute attaque personnelle de la vie privée est, bien entendu, intolérable à nos yeux ; celle sur les familles, nous n’en parlons même pas. Mais voilà. À ces affirmations pour le moins douteuses s’ajoute l’accusation implicite : par ce procédé rhétorique, c’est bien de « harceleurs d’enfants » que Messieurs Longuépée et Thiodet nous traitent, publiquement. Une insulte que nous ne pouvons accepter.
    Sur les soi-disantes menaces que nous aurions proférées à l’encontre des Marine et Blanc Ile de France – avec qui nous sommes sur la route depuis 2003 – à l’occasion d’une grève d’ambiance, nous leur laisserons le soin de répondre eux-mêmes. Mais ce mensonge éhonté – dans leur dos et dans le nôtre – donne un indice sur la fiabilité des personnages. Une raison de plus de douter fortement des menaces sus-citées ».