Guillaume Hoarau : “Je m’étais dit qu’après Bordeaux, c’était un club ambitieux, avec un super public”
Guillaume Hoarau est revenu sur un épisode de sa carrière, juste après son passage aux Girondins de Bordeaux en 2014 où il devait partir pour Saint-Etienne.
« Après Bordeaux, je devais signer à Saint-Etienne. On s’était mis d’accord sur un contrat et tout… Le lundi, la veille, le directeur sportif m’appelle pour que je vienne signer mon contrat à Saint-Etienne. Brandao devait partir, je devais le remplacer. Claude Makélélé qui était à Bastia m’avait appelé et m’avait dit ‘je veux que tu viennes jouer chez nous’, ça a trainé, je ne savais pas trop. Et puis Brandao quitte finalement Saint-Etienne pour aller à Bastia, donc du coup Saint-Etienne, dont Christophe Galtier est le coach à l’époque, m’appelait sans arrêt en Chine, et je trouvais ça cool. Je m’étais dit qu’après Bordeaux, c’était un club ambitieux, avec un super public. Pour me remettre en selle en France, c’était parfait, j’avais envie de retrouver mes performances de Paris. Il y a deux-trois rendez-vous avec la famille verte, et une semaine plus tard on trouve un accord. Le dimanche je reçois un appel pour signer mon contrat. J’appelle mon agent, lui aussi prend le train et on se retrouve à Lyon. Je m’entrainais avec la réserve de Paris à l’époque, et je prends le train. Et à Lyon, plus personne. On appelle, répondeur… On s’est tous les deux retrouvés à Lyon, on n’a jamais eu de nouvelles, je ne sais pas pourquoi on n’a jamais eu de nouvelles. Le mercato allait se terminer, on avait déjà fermé des portes, et là j’ai commencé à stresser. Je ne pouvais pas marquer des buts de fou avec Paris, et deux ans après me retrouver sans club. Mon agent a fait un peu le tour. Le FC Bâle à l’époque devait se séparer de son attaquant, qui devait aller à West Ham, et ils m’avaient mis sur la liste pour le remplacer. Et le mec décide de ne pas partir… Là, les Young Boys ont flairé le coup, ils avaient entendu parler de moi. Ils m’ont donné un rendez-vous, on a visité un peu la ville, et j’ai bien aimé l’air. C’était un endroit en phase avec moi-même, un peu paisible, calme ».