Bruno Fievet explique la différence entre son modèle et celui d’un fonds d’investissement, au niveau de l’apport d’argent

Bruno Fievet, potentiel repreneur des Girondins de Bordeaux, a tenu à faire la différence entre son projet au niveau des apports d’argent, et celui des fonds d’investissement comme King Street.
« La grande différence c’est que l’argent de King Street, c’est l’argent des petits épargnants américains. C’est un modèle qui n’est pas du tout le mien. Moi, ce sont des grandes familles, des grandes fortunes, qui s’intéressent au football, qui savent les risques qu’elles prennent. Aujourd’hui, je ne suis pas sûr que l’épargnant de King Street soit au courant des risques qu’il prend en ayant investi son argent… Ce sont des gens qui sont des passionnés de sport, de foot, qui ont envie de vivre cette aventure-là. Ils ont très bien compris que les Girondins de Bordeaux étaient une PME qui avait un rayonnement international, et c’est cet aspect qui les intéresse. Et j’ai été rejoint par de nombreuses personnalités locales d’Aquitaine, qui sont des amoureux des Girondins, et qui ont envie de participer à cette aventure parce qu’ils se sont retrouvés dans mon projet, dans les mots que j’ai pu avoir, sur ma vision du foot. Mais il y a aussi beaucoup d’ex joueurs des Girondins… C’est une sorte d’écosystème qui s’est mis en marche autour de mon projet, et on va essayer de l’amener au bout. L’idée ce n’est surtout pas de se dire qu’on va venir pendant 4-5 ans faire de l’argent, ce n’est pas ça du tout. On veut vraiment être là sur du très long terme, de bâtir une équipe, de reconstruire un club, d’avoir un état d’esprit… Bordeaux, c’est le club de la plus grande région de France, qui a un grand rayonnement, c’est un monument du football français, c’est ce qui nous intéresse, pas le reste ».