Bruno Fievet : “Je ne peux pas comprendre qu’un Président veuille attaquer ses supporters en justice. Il ne suffit pas de dire être ouvert au dialogue, il faut y aller”

    Bruno Fievet a donné son ressenti sur le conflit entre les Ultramarines et les dirigeants des Girondins de Bordeaux, donnant l’exemple de Stéphane Martin qui avait su, lui, inverser la tendance, chose que Frédéric Longuépée n’a pas su/voulu faire.

    « Aujourd’hui, il y a deux fusibles qui peuvent sauter, c’est Frédéric Longuépée et Antony Thiodet, ce sont eux qui canalisent tous les maux des Girondins à l’heure actuelle. Si j’étais Frédéric Longuépée, j’aurais certainement un discours beaucoup plus apaisant. Aujourd’hui, je ne peux pas comprendre qu’un Président veuille attaquer ses supporters en justice. C’est très mal parti. Je n’éliminerai pas dans l’organigramme quelqu’un comme David Lafarge qui est le lien entre le club et ses supporters. Je ne ferai pas en sorte qu’au niveau des agents ça se passe si mal avec les contrats qui ont été signés. Il y a beaucoup de choses à faire du côté du Président, mais il faut en avoir la volonté, il ne suffit pas de le dire. Il ne suffit pas de dire être ouvert au dialogue, il faut y aller, il faut faire comme Stéphane Martin l’a fait en son temps. Stéphane Martin a eu des débuts compliqués avec les Ultras, et il a été au local des Ultras seul discuter avec eux. Il en a pris plein la figure, mais un climat de confiance s’est instauré comme ça. Il ne faut pas juste dire ‘le dialogue est ouvert’, il faut y aller, accepter la critique, parce qu’on est tous critiquables. A un moment il faut mettre les actes en face des paroles. Après, est-ce que c’est possible, je n’en suis pas sûr. On a été trop loin dans l’affrontement entre les deux pour que ce soit possible ».

    Retranscription Girondins4Ever