Christophe Dugarry : “Team Duga ? Je bégayais, je n’en pouvais plus, j’avais des auréoles sous les bras, j’avais l’impression d’être dans une machine à laver. Mais au final c’était une belle réussite”

    Christophe Dugarry est revenu sur l’émission Team Duga, qui pendra fin à l’issue de cette saison, au terme de quatre années. L’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux raconte que ça n’a pas été facile pour lui, mais qu’il en garde au final beaucoup de positif, puisqu’il s’agit d’une réussite.

    « Pourquoi je me suis embarqué là-dedans ? C’est François Pesenti (directeur RMC Sport) qui a été excellent, et qui a su me convaincre. Sincèrement… Cela faisait plusieurs fois qu’il me sollicitait pour faire de la radio. J’étais très bien à Canal, je voulais y rester. J’adorais les gens de Canal, les journalistes, tout ce qui se passait, les relations avec Cyril Linette, tout était super. Et il arrive à me convaincre… Bon, je ne te cache pas qu’il ne m’a pas tout dit, sinon je n’aurais pas signé (rires). Il m’a tracé un tableau idyllique. C’est sympa, mais c’est compliqué, difficile de faire une émission de radio. Et encore, je devais faire beaucoup plus de choses que ça. Normalement je devais faire le dimanche sue sur SFR, je devais participer à une émission. Le lundi soir je devais avoir une émission à moi sur SFR à la télé, plus la radio lundi, mardi, mercredi, jeudi. J’avais deux jours de repos, vendredi et samedi, mais ce qu’on ne te dit pas c’est que le samedi tu as tous les matches à te taper, donc ce n’est pas vraiment un jour de repos… Le dimanche tu as tous les matches à te taper… Tu as des matches tout le temps, soit tu travailles, soit tu regardes les matches… Tu ne t’arrêtes jamais. Ça a été dur. Sincèrement, je rentrais à la maison les premières semaines, je me demandais comment j’allais faire pour aller au bout des quatre ans. Déjà, je bégayais, je n’en pouvais plus, j’avais des auréoles sous les bras, j’avais l’impression d’être dans une machine à laver. En plus avec ce casque que je déteste, tu avais l’impression d’être enfermé dans le truc. Éric Di Meco connaissait parfaitement la machine, il m’attaquait, et moi je me sentais agressé, je répondais mal… Ca partait en saucisse. C’était peut-être bien pour la radio, mais moi, ça ne me convenait absolument pas. Heureusement que j’ai eu Antoine et Jean-Louis, sans eux… On a formé un beau trio, et je trouve au final que c’était une belle réussite ».

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    Retranscription Girondins4Ever